fiction d'Ashley -personne N'est En Sécurité.

Coucou, voilà je fais une fic depuis bientôt six mois et j'ai eu envie de vous la faire découvrir. Je vous laisse le chapitre 1. Faites des commentaires !

"Je suis si heureuse d’avoir retrouvée mes amis, elles m’avaient tellement manquées ! Pourtant je ne suis partit de France qu’une semaine. Alex vient de rompre avec moi, je n’en reviens toujours pas ! Rompre avec moi ! Ashley Evans ! Autant aller dire au président d’aller se faire voir avec ses beaux discours. J’en rit encore de la façons dont il m’a larguée ; il faisait pitié : il arrêtait pas de regarder ses pieds, se s’entortiller les mains et de rougir. Mais il lui a fallut du courage pour me le dire en face, alors je ne me moque pas et je le respecte… du moment que c’est réciproque du moins ! Ce soir, c’est soirée retrouvaille ! Je vais dormir chez Cristal avec Rubis. Tiens, en parlant de ça il faut que j’aille préparer mes affaires."

Je ferma mon journal et entrepris de préparer mes affaires. Une fois que mon sac fut fait, je descendis les marches, prévins ma mère que je partais et sortis de la maison pour aller dans celle de Cristal. Je marchais dans la nuit, regardant le ciel noir. Un corbeau, le plus gros que je n’avais jamais vu, se posa sur une branche de l’arbre juste devant moi et me fixait. N’importe quoi, les oiseaux ne peuvent pas fixés les gens. Je passai devant lui en le regardant, je n’avais pas pu m’en empêcher. J’arriva finalement chez mon ami et le malaise qui m’avais suivit tout le long du chemins disparut. Je frappai à la porte, c’est Mme.FREEZ qui vint ouvrir, la mère de Cristal. Elle me salua et m’indiqua ou se trouvait sa fille. J’entra dans la chambre de Cristal. Celle-ci se trouvait sur son lit, son casque d’iPode dans les oreilles et les yeux fermé. Je posa mon sac sur le plancher et m’assis sur le lit à coter de mon ami. Cristal sembla seulement voir ma présence, elle enleva son casque et me sourit. Rubis pénétra à son tour dans la chambre. Nous parlions de tout et de rien jusqu'à minuit environs. Puis nous prîmes place dans les lits et continuâmes de parler jusqu’à que nous nous endormions.
Nous nous promenions dans le vieux cimetière, nous venons ici depuis que nous étions toutes petites. Maintenant nous avaient toute les trois seize ans. Une petite brise fraîche passa dans le vieux cimetière, faisant bouger les feuilles des arbres. Nous marchions sur les sentiers en parlant. Le soleil était en train de se coucher et le ciel était parsemé de multitude de couleur, ce qui le rendait magnifique. Je m’agenouilla devant la tombe de mon père et déposa les quelques fleurs que j’avais cueillit en route. Mes amis restèrent en retrait, silencieuses et respectueuses. J’avais perdu mon père il y a trois ans, lors d’un accident de voiture. J’avais été dans la voiture et n’avais eu que des blessures superficielles tandis que la tête de mon père avait traversé le pare-brise. Je me souviendrais à jamais cette journée de malheurs, de douleurs, de pleurs et de tristesses. Mes amis avaient été là et m’avaient soutenues du mieux qu’elles le pouvaient. Je lâchai quelques larmes :
_Si tu savais à quel point tu me manque. Je sais que sa fait déjà trois ans que tu es partit, mais la douleur est toujours là. Maman fréquente quelqu’un, mais il n’y a rien de sérieux entre eux. Il s’appelle Maxime. Lui il aimerait bien que ce soit sérieux mais elle ne veut pas, alors il attend. C’est un type bien et gentil ; mais il ne te remplacera jamais dans mon cœur.
J’embrassa la paume de ma main et la posa sur la pierre tombale de mon père. Je me leva, essuya mes larmes et tourna les talons. Nous marchions encore un peu dans le vieux cimetière puis nous décidions de rentrer chez nous ; demain il y avait lycée. Nous venions tout juste de remarcher quand Rubis s’arrêta. Elle avait les yeux dans le vague et ne semblait voir personne. Cristal et moi-même restions calmes, nous savions que Rubis allait avoir une espèce de vision. Oui, Rubis était une sorcière. Elle ouvrit la bouche :
_Quelqu’un t’observe, il te veut Ashley. Cours, pars d’ici pendant qu’il en est encore temps, murmura t-elle d’une voix d’outre tombe.
Puis elle sembla reprendre ses esprits. Je lui attrapai le bras. A ce moment, la nuit tomba et elle se mit à bouger ; les criquets chantaient et les hiboux huhulaient. Nous nous mîmes à marcher vite, très vite. Soudain, plus aucun bruit. Le silence en était devenu assourdissant. Un corbeau se posa sur une branche et nous fixait. Je le reconnaissais, c’était le même corbeau que j’avais vu me fixer la veille. Un frisson me parcourus et un mauvais pressentiment prit possession de mon ventre. Je me mis à courir en faisant attention à ne pas trébucher, ce n’était pas le moment ! Nous nous séparions et ont rentra chacune chez soi. Je referma la porte derrière moi et monta dans ma chambre. J’avait les jambes en cotons, le souffle court, le cœur battant à mes tempes et de la sueur me coulait sur mon front. Je me déshabilla et alla prendre une bonne douche bien mériter.
Le lendemain, je pénétra l’enceinte du lycée et alla retrouver mes amis, malheureusement suivit par mon cortège. Je commençais à sérieusement en avoir marre d’eux, mais bon ; quand on est la Reine du lycée il fallait souffrir. C’est justement ce que j’allais leurs dire quand Camille me coupa :
_T’as vu le nouveau ? demanda t-elle.
_Euh… non, répondis-je.
_Moi non plus. Mais la rumeur court que comme quoi un nouveau est arrivé ce matin mais personne ne l’a vu.
Désespérant. Je lui adressa un signe de la tête et me tourna vers mes amis. Alors comme sa il y avait un nouveau… allons voir sa de plus près.
"N’y va pas."
Je regardai autour de moi pour voir qui m’avait parlée. Personne. Je fronça les sourcils et me dis que j’avais rêvée. J’allai en cours.
En plein cours de chimie, le principal entra dans la salle. Tout le monde se leva, il nous ordonna de nous asseoir. Un jeune homme le suivait. Je posa mon regard sur lui et le détailla. Il avait des cheveux aussi noirs qu’une nuit sans astres, une peau blanche et des yeux d’un bleu nuit remarquable. Un sourire était collé sur ses lèvres parfaites.
_Je vous présente Andrew Connor, il vient de Philadelphie. Je compte sur vous pour être simpa avec lui, dit le principal.
_Vous en faite pas pour lui ; Ashley va bien s’en occuper, railla un mec.
L’hilarité générale. Je garda mon sourire sur mes lèvres mais me sentis rougir tout de même. Le dénommé Andrew m’adressa un sourire que je lui rendis. Le proviseur sortit et Andrew prit place à mon coté.
_Salut, dit-il.
_Salut.
_Tu dois être Ashley.
_Ouais. Pourquoi t’es partit de Philadelphie pour venir dans ce trou paumé ?
_Il y avait trop de… de meurtre, avoua t-il.
Cette phrase installa un blanc entre nous deux.

Je rentrai chez moi, cet Andrew était trop beau pour être vrai. Quand il était à mon coter en cours de chimie, mon instinct m’avait hurlé de fuir, qu’il n’était pas aussi simpa qu’il semblait l’être. J’entra dans ma chambre et m’allongea sur mon lit. J’attrapa une photo et la regarda. C’était un cliché de moi et de mes amis lorsque nous avions toute les trois quatorze ans. Cristal avait toujours les mêmes cheveux aussi blonds que les blés et les yeux aussi bleus que le lapis-lazulis. Quand à Rubis, elle avait toujours ses cheveux roux flamboyant, semblables à du feu, et ses yeux d’un vert émeraude. Je me regarda et souris. J’avais toujours les mêmes boucles chocolats qui me retombaient sur mes fines épaules en cascades, les mêmes yeux d’un gris métallique et une peau aussi blanche que la neige. Nous avions juste grandit, étions juste devenues des jeunes femmes. Je me remémora nos jeunesses, nous avions faits les quatre cents coup toutes les trois. Je me souvenais de nos premiers copains, de nos premières ruptures, de tout. C’était à jamais gravé dans ma mémoire et je ne les échangerais pour rien au monde. Je reposa la photo et m’endormis doucement.
Je me retrouvais dans une clairière au milieu d’une forêt. Je rêvais, je le savais. La clairière était comme morte, aucun bruit ne me parvenait aux oreilles. Je tourna sur moi-même et regarda autour de moi. Des roses bleus –bleu ?- poussaient ici et là dans l’herbe de la clairière ainsi que des tulipes rouge striées de bleu. Aucun arbre n’était visible, juste des roses et des tulipes ainsi que de l’herbe à perte de vue. Un corbeau apparu, il poussa un croassement sinistre et se posa à quelques mètres de moi. Je le regardai, sur mes gardes. Le corbeau ouvrit grand ses ailes et poussa un autre croassement, comme s’il voulait communiquer. Un sifflement strident retentit dans ma tête et je me la tins entre mes mains. Le sifflement se stoppa. Je regardai le corbeau, il tourna sur lui-même comme une mini tornade et prit forme humaine.
_Andrew ? Demandais-je.
Le corbeau ressemblait comme deux gouttes d’eau à Andrew. Il avait les même cheveux, la même peau de porcelaine et blanche, la même beauté troublante et effrayante. Mais quelque chose clochait, il n’avait pas les mêmes yeux. Andrew devait avoir les yeux bleu nuit et non noir. Les pupilles de l’ancien corbeau étaient aussi noirs et profond qu’un puit sans fond.
_Non. Ne t’approche pas de lui, murmura l’adolescent qui se tenait devant moi.
_Pourquoi ?
_Il n’est pas celui que tu crois…
L’homme devint flou, ainsi que la clairière, les fleurs et tout ce qui se trouvait. Je tomba dans le vide et poussa un cri qui retentit dans l’infinie.
Je sursauta et me réveilla dans mon lit. De la sueur froide me coulait le long de la nuque, me faisant frissonner. Je regarda le réveil : 3H40 du matin. Je pouvais encore dormir. Je m’allongea et remonta les couverture jusqu’au menton et ferma les yeux. Impossible de se rendormir. Je me leva et pris mon journal :

Il y a un nouveau au lycée, il s’appelle Andrew Connor. Il est super beau mais d’une beauté terrifiante. Pendant qu’il était assis à coter de moi en chimie, mon instinct me poussait de fuir, de m’éloigner de lui coûte que coûte, je me demande bien pourquoi. En plus, je viens de faire un rêve étrange. Dedans il y a un corbeau, le même que j’ai vu dans le cimetière, il essayait de me parler mais je ne comprends pas. Puis il se transforma en humain, le sosie d’Andrew ! Seulement qu’il a les yeux aussi noir qu’une nuit sans astre. Quand je l’ai appeler Andrew il m’a dit qu’il ne s’appelait pas comme sa et que je ne devais pas m’approcher d’Andrew, qu’il n’était pas celui que je crois. En tout cas, le sosie d’Andrew est tout aussi craquant que lui et il doit bien avoir dix-sept ans. Je verrais bien demain… enfin tout à l’heure vu qu’il est 4H00 du matin environs.

Je ferma mon journal et me remis dans mon lit, sa m’avais fait du bien de « parler » à quelqu’un –dont mon journal.
"Si tu veux parler je suis là."
Encore cette voix. La première fois que je l’avais entendu, c’était quand Camille m’avait dit qu’un nouveau –Andrew- était arrivé ici. Quand j’avais voulu aller le voir, cette même voix m’avait ordonnée de ne pas y aller, comme si elle voulait me mettre en garde. Je regardai mon réveil, il fallait que je me lève maintenant si je ne voulais pas arriver au lycée en retard. Je me leva, prit ma douche et me sécha. Je me maquilla, m’habilla d’une jupe courte verte, d’un haut noir et d’un sert tête vert. J’enfila des escarpins noirs et me « coiffa ». Enfin, je fourragea dans mes cheveux et leurs donna un coter pas coiffées. Je souris, attrapa mon sac et sortis de chez moi. Je marchais sur le trottoir, donnant des coups de pieds dans les cailloux qui traînait. Je passai les grilles du bahut et vis Andrew, adossé à une voiture bleu nuit, comme ses yeux. Il me souriait et vint me voir. La sensation de danger imminent reprit possession de mes entrailles. Je me forçai de lui sourire à mon tour.
_Salut.
_Salut.
_Sa va ?
_Manque de sommeil et toi ? Demandais-je.
_Sa peut aller.
_Ok, bon je te laisse.
Je tourna les talons et alla retrouver Cristal qui venait d’arriver. Rubis arriva à son tour.

Les cours était terminés, j’avais entraînée mes amis jusqu’au vieux cimetière. On s’assit en cercle dans l’herbe. Je leurs raconta mon rêve. Si Cristal ne pouvait pas m’aider, Rubis le pourrait peut être vu qu’elle était une sorcière.
_Il semblerait que ce… corbeau ou type cherche juste à te mettre en garde contre Andrew, diagnostiqua Rubis, puis tu dis qu’il lui ressemble fort beaucoup, il se pourrait que ce soit une partit d’Andrew lui-même qui te parle et qui te met en garde.
_Peut être, mais comment expliques tu le corbeau ? A ce que je sache, Andrew n’est pas un Corbeau-Garou, si ?
_Un Corbeau-Garou ?
Ria Cristal.
Elles se mirent à rire sans pouvoir s’arrêter. J’en avais les larmes aux yeux tellement je riais. Le même corbeau de mon rêve apparut dans la réalité, il se posa sur une branche d’un arbre mort. Il avait le plumage lustré avec des reflets blancs. Son bec noir s’ouvrit et il poussa un croassement sinistre. Rubis se leva et alla se planter sous le corbeau qui la regardait :
_Andrew ? demanda t-elle.
Le corbeau, comme énervé, poussa un autre croassement et déploya ses grandes ailes puissantes. Il s’envola et atterrit juste devant Rubis, les ailes toujours déployées. Il semblait bien décidé à faire rentré dans nos crânes qu’il n’était pas Andrew. Il sauta plusieurs fois sur lui-même et poussait toujours des croassements abominables, montant dans les aigues. Il semblait vouloir attaquer Rubis. Je me mis entre mon amie et l’oiseau, les bras écartés :
_C’est bon ! Tu n’est pas Andrew ! M’exclamais-je.
Comme si l’animal comprenait ce que je disais, il arrêta de sauter et replia ses ailes. Il arrêta de coasser et son œil noir reflétait une lueur de satisfaction. Il prit appuis sur le sol et s’envola, nous le regardions partir dans le ciel.
_Bon ben on dirait que ce n’est pas Andrew, commenta Cristal.
_Non, mais ce corbeau à un sacré caractère, intervint Rubis.
Je me contenta de leur adresser un sourire amusée, je ne voulait pas leur avouée que j’avais bel et bien peur de cet oiseau. Le corbeau n’est-il pas un oiseau aux pouvoirs immense dans certaines religions ? Le corbeau n’est-il pas un oiseau de mauvais augures ? Il avait bien réussit à pénétrer mes rêves, alors j’avais de quoi avoir peur.
J’entra dans la salle à manger, ma mère préparait à manger. Je l’aidai en mettant la table. Je déposa le couvert quand ma mère me demanda d’en rajouter un. Maxime devait sûrement venir se joindre à nous. Quelqu’un frappa à la porte, ma mère alla ouvrir et revint dans la salle à manger en compagnie de Maxime. « Tiens en parlant du loup » pensais-je.
Je le salua et monta dans ma chambre. Je pris mon ordinateur portable, m’allongea sur mon lit et l’alluma. Mon ordi devint soudain floue, comme tout le reste de ma chambre et disparut. Je tombai de nouveau dans le vide, sans crier cette fois. Je commençais à paniquer, c’était la première fois que je rêvais alors que je ne dormais pas ! Je tombai les quatre fers en l’air sur la même clairière que j’avais vu lors de mon premier rêve. Je me releva et enleva l’herbe et la terre qui maculait ms genoux. Un croassement me fit relever la tête. Le même corbeau que j’avais vu avec mes amis dans le cimetière quelques instant plutôt se posa à un mètre de moi. Il me toisait et finit par se transformer en humain. Il était habillé entièrement de noir, bottes noirs, jeans noir, pull noir et veste noir ; ce qui faisait ressortir sa peau blanche.
_Je vois que tu a finalement compris que je ne suis pas Andrew, murmura t-il.
_Qui êtes vous alors !? M’exclamais-je.
_Une personnes parmi tans d’autre. Ecoutes, je n’ai pas beaucoup de temps à t’accordé cette fois, j’ai d’autres obligations vois-tu ? Donc c’est la dernière fois que je te mets en garde, ne t’approche d’Andrew, il n’est pas celui que tu crois.
_Comment ça ?
_Je ne peut pas te répondre, mais méfies toi des chats…
Il ne put terminer sa phrase car il disparut. Il m’avait bien dit qu’il n’avait pas beaucoup de temps à m’accorder. La clairière s’effaça et je repris connaissance dans ma chambre, devant mon ordinateur. Ma mère m’appelait pour que je vienne à table. Je lui répondis que je n’avais pas faim, ce qui était vrai. Je posa mon regard sur l’écran de l’ordinateur et retins un cri.

T’approches pas. T’approches pas. T’approches pas. T’approches pas.

Ces mots se répétaient sans cesse sur l’écran. J’éteignis l’ordinateur et le poussa loin de moi, comme s’il avait la gale. Je regardai par la fenêtre, un corbeau s’envolait. J’eu un frissons et ferma les rideaux précipitamment.

"Encore un rêve mais cette fois je ne dormais pas. J’étais bel et bien réveillée devant mon ordinateur ! Tiens, justement en parlant de ça. Quand je suis sortit de ma « transe », l’écran de l’ordi était parcourus pas deux seuls petits mots : T’approche pas. Sa n’arrêtait pas ! Que me veut ce type –ou corbeau ? Que voulait-il ? Pourquoi me mettre en garde ? Andrew avait l’air parfaitement gentil –si on oubli qu’à chaque fois qu’il s’approche de moi j’ai en vie de prendre mes jambes à mon cou- et inoffensif. Et pourquoi le sosie d’Andrew m’a-t-il mis en garde contre les chats ? C’est tout mimi les chats, pas comme les corbeau. Mais si on y réfléchis bien, les chats on toujours été l’animal de compagnie des sorcière, donc des forces obscure… sa demande réflexions. Mais le corbeau, dans nombreuses religions, est un animal aux pouvoirs immenses et c’est l’oiseau de mauvais augure… Là, je suis larguée. "

Je ferma mon journal et me changea puis j’entra dans mon lit. Demain, je demanderais à Rubis si elle n’a pas un sort ou quelque chose contre les rêves ou les possessions d’esprit ; sa peut toujours servir.

Je sortis de chez moi et monta dans la voiture de Maxime, il avait dormit à la maison et avait gentiment proposé de m’emmener au lycée. Comment aurais-je pu refuser alors que ma mère avait des étincelles dans les yeux ? Je ne l’avais jamais vu aussi heureuse depuis la mort de mon père. En plus Maxime n’était pas mal avec ses cheveux châtain et ses yeux noisette, ma mère aurait pu tomber sur pire ! Il arriva et mit le contact. Il roula sur la route et freina brusquement, un chat était passé sous les roues ! Je sortis précipitamment de l’auto et alla voir l’animal. Il était blanc avec la tête, les pattes et la queue noire. Miraculeusement on ne l’avait pas écrasé ! Il avait juste percuté la roue arrière. J’avais toujours été sensible aux animaux blessés. Je regardai s’il n’avait rien de cassé et le pris dans mes bras. On retourna dans la voiture et alla au vétérinaire. On arriva et la vétérinaire le prit en urgence. Nous attendions dans la salle d’attente :
_Je n’ai jamais vu ce chat ici avant, remarquais-je.
_Moi non plus. Que dirais tu de le garder ? Proposa Maxime.
Je lui sautai dans les bras. Oui, ma mère avait choisit le bon. A ce moment, la vétérinaire ressortit avec le chat dans les bras :
_Il n’a pas de blessures sérieuses, juste quelques éraflures sûrement dues à la roue. Il a de la chance.
Elle me le mit dans les bras. Je le caressai et il se mit à ronronner. Maxime alla la payer et on rentra à la maison. Quand ma mère a vu le chat, elle la prit dans ses bras :
_Oh pauvre chou !
Elle le caressa et ordonna à Maxime d’aller acheter tout ce qu’il fallait pour ce matou, à mon avis il allait être traité comme un roi. Celui-ci s’exécuta et ma mère se tourna finalement chez moi :
_Tu n’es pas au lycée ? s’exclama t-elle.
Elle venait tout juste de le remarquer ? A la place de lui répondre, je tendit les bras et le chat sauter de ceux de ma mère pour aller dans les miens :
_On dirait qu’il t’aime déjà, ria t-elle.
Je lui sourit et m’installa dans la canapé, je zappais les chaînes pendant que le chat ronronnait et dormait, rouler en boule sur mes jambes.
Maxime revint avec tout ce qu’il fallait.
_Croquettes, lait, pâtés, collier, laisse, littiè… laisse ?! S’étonna ma mère.
Je me mise à rire :
_Maxime, c’est un chat pas un chien !
_C’est pareil, rétorqua celui-ci.
Ma mère leva les yeux au ciel et continua de tout énumérer. Le chat était sur la table et regarda les objets qui lui étaient destiné, je souris.
J’ouvris la porte et laissa entrer Cristal et Rubis. Elles me rapportaient des notes des cours. Je posa leurs feuilles sur le canapé et pris Mike –le chat- dans mes bras pour leur montrer. Elles le prirent chacune dans leurs bras et le caressait :
_Il est trop mignon ! s’exclama Rubis. S’il aurait été noir j’aurais pu le prendre chez moi comme assistant.
Je fus septique sur le coup.
_C’est bon je rigole !
A la place de lui répondre, je lui arracha Mike des bras et le posa au sol. Il partit en trottinant vers la cuisine. Je souris et quelqu’un frappa à la porte. C’est Maxime qui alla ouvrir. Il échangea quelques phrases avec la personne :
_Ashley pour toi ! Cria t-il avant de retourner la cuisine.
Un courant d’air froid entra dans la maison et ma mère se mit à gueuler. J’attrapa ma veste et sortit de la maison, accompagnée par mes amies. Je ferma la porte derrière moi et me retrouva nez à nez avec…
_Alex ? Qu’est-ce que tu fais là ?
_Oh euh… (Il rougit et passa sa main dans ses cheveux) rien. Je voulais juste savoir si tu allais bien vu que je ne t’ai pas vu au lycée.
_Depuis quand tu regardes si je suis marquée présente ou non ?
_Tu sais… (Il jeta un coup d’œil a mes amies) non rien. Laisse tomber. On verra plus tard. Bye.
Il tourna les talons et partit. Je soupira, salua mes amies et rentra chez moi. Je monta dans ma chambre et vis le chat allongé sur mon lit. Je lui souris et ouvris mon armoire, je sortis ma nuisette et l’étala sur mon lit. Je me changea et alla dans mon lit. Le chat se plaça à mon coter et je m’endormis.
Tiens, plus de clairière cette fois. Mais je rêvais, j’en étais sur et certaine. Cette fois, j’étais en pleine forêt, il faisait nuit et un croissant de lune se dressait dans toute sa splendeur. Elle était magnifique. A ce moment, l’humain –qui pouvait se transformer en corbeau- sortit de l’ombre et s’approcha de moi :
_Je t’avais dit de faire attention aux chats ! s’exclama t-il, comme en colère.
_Pourquoi devrais-je faire attention à ce chat dont j’ai presque tué ?!
_Tu aurais du le tuer.
_Je ne suis pas un monstre !
Ce type plongea son regard d’encre dans les miens, d’où brillait une lueur déçue. Puis il marcha en arrière et disparut dans la nuit de nouveau. Sa voix se fit aussi légère que le vent et elle ne semblait venir de nulle part :
_Ne reste jamais seule avec…
Une musique couvrit sa voix.
Un corbeau s’envola dans la nuit.
Bruissement de feuille.
Puis le noir.
Je poussai un cri sans savoir pourquoi. J’étais dans mon lit, dans ma chambre et dans ma maison. Je ne risquais rien. Alors pourquoi avoir criée ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Je regardai mon réveil ; il était temps de me lever. Je poussai doucement le chat qui dormait sur mes jambes. Je me leva et m’étira de tout mon long. Je poussa un bâillement et alla prendre une bonne douche. Quand est-ce que je dormirais sans faire de rêve ? Telle était la question. Une fois que je me fus habillée, coiffée, maquillée et prête ; j’attrapa mon sac et sortis de chez moi. Je finis par arrivée au lycée, mon cortège s’approchait de moi. Je leva la main : « même pas la peine de m’approcher ». Les filles ne comprenaient pas, Rubis et Cristal s’approchèrent de moi. J’enleva les cheveux que j’avais devant les yeux et parcourus la cour des yeux. Quand je trouvai Andrew, j’allai m’approcher de lui. Il me souriait :
_Alors sa va mieux ? demanda t-il.
_Mouais. Dit t’as pas un chat par hasard ?
_Un chat ?
_Ouais.
_Ben non, pourquoi ?
_Pour rien, laisse béton.
A ce moment, Myrtille s’approcha et glissa sa main dans celle d’Andrew. Je fixais leurs doigts entrelacés sans vraiment comprendre. Ce fut Myrtille qui vint éclairer ma lanterne :
_Oui Ashley nous sommes ensemble. Pis il fallait que je te le dise, tes jours sur le trône sont comptés.
Je lui adressai un sourire :
_C’est ce que tu dis. Bon Andrew, on se voit plus tard.
Je tournai les talons.
« Tes jours sur le trône son comptés. Tes jours sur le trône son comptés. Tes jours sur le trône son comptés. » Cette phrase résonnait dans mon esprit. Pourquoi mettait-elle toujours une compétition entre nous deux ? Nous avions été amis de la maternelle à la quatrième. Dès là, elle avait changée. Pas dans le bon sens. Elle est devenue super belle –chose que j’accepte- mais super envieuse du trône. Un truc de malade. Elle c’est soudain mise à sauter sur tout ce qui bougeait du sexe opposé. Ensuite, elle avait mit une compétition entre nous deux, moi j’avais toujours pris sa à la rigolade, ce qui n’était pas son cas. La cloche me fit sortir de mes pensées. Tiens, j’avais chimie ; je pourrais parler à Andrew.
Quand il entra dans la salle, je lui fis signe de s’installer à mon coter, ce qu’il fit avec le sourire.
_Alors comme ça, toi et elle…
_Ouais.
_Ha.
Le prof entra et commença son cour. Un blanc c’était installé entre nous, ce fut moi qui décidai de le briser :
_Pourquoi ?
_Pourquoi quoi ? demanda t-il.
_Pourquoi elle ?
_Ben elle est jolie... mais c’est surtout pour ne plus l’avoir sur les baskets. Chose qui, d’après ce que j’ai vu, n’a pas marché.
Je lui souris :
_C’est une sangsues. (Il grimaça) Sinon sa te dise qu’on se voit après les cours ?
_Ben ouais, où ?
_Je sais pas, où tu veux.
_Ok, je t’attends sur le parking alors.
Le cours reprit son cour normale. Andrew trouvait Myrtille jolie. C’est vrai qu’avec ses cheveux noir et ses yeux verts, elle en avait fait des envieuses. La cloche mit fin à mes pensé.

J’étais dans le parking, en train de parler à Alex.
_Tu sais, je m’en veux de t’avoir largué comme ça. Chaque nuit je pense à toi, j’en deviens fou ! Se plaignit-il.
Je posai une main sur son épaule :
_Ecoute Alex. Trouve toi quelqu’un d’autre, ce n’est pas que je ne t’aime pas ; mais je t’aime comme un frère.
Andrew apparu derrière Alex. Je déposa un baiser sur sa joue et le laissa là. Je monta dans la voiture d’Andrew et m’attacha. Celui-ci mit le contact et roula jusqu’à la forêt. Je la connaissais assez pour y avoir passé toute mon enfance. Il se gara et descendit de voiture, je le suivis.
_Tu m’emmènes ou ? Demandais-je.
_Tu va voir, répondit-il.
Il s’enfonça dans la forêt. Je me demandais bien comment est-ce qu’il pouvait la connaître vu qu’il était arriver il y a même pas une semaine. J’avais pensée à tous les endroits possibles : cimetière, parc, restaurant, pub, lycée et même chez lui ; mais sûrement pas à la forêt ! Il m’entraîna jusqu’à une clairière que je connaissait bien, avant je venais pique-niquer ici avec mon père. Avant… Une boule se forma dans ma gorge et je me forçai à ravaler mes larmes, ce n’était pas le moment de fondre en larmes! Il s’arrêta et s’assis sur un tronc qui était à terre. Je m’assis à son coter et il passa son bras par-dessus mes épaules. Je le regarda droit dans les yeux et cru me noyer dans le bleu de ses yeux. Il posa sa main sur ma joue et approcha son visage du mien. Il déposa ses lèvres sur les miennes et j’allais le repousser quand les paroles de Myrtille revint en force dans ma mémoire : « Tes jours sur le trône sont comptés ». Je voulais lui prouver que j’étais meilleure qu’elle. Je rendis son baiser à Andrew. Si j’arrivais à lui piquer, elle jouerais peut être moins la maligne. Je ferma les yeux, crocheta sa nuque et me colla plus à lui. Je sentis un sourire se former sur les lèvres d’Andrew. Il m’embrassa le front, les joues, le nez et descendis encore jusqu’à mon cou. Il déposa un baiser aussi léger qu’une plume. A ce moment, je sentis deux petite piqûre là ou il avait déposer ses lèvres, comme s’il me mordait –mordait ? Je me débattais du mieux que je le pouvais. Il me força à m’allonger et me plaqua au sol. Je sentais le sang quitter mon corps et j’eu soudain froids, comme si j’était allée au Pôle Nord en Bikini. Je réussis à frapper Andrew qui laissa mon cou tranquille. Il me regarda et je fus pétrifié de terreur. Ses pupilles bleu nuit avaient d’étranges lueurs rouge sang, des crocs dépassaient de sa lèvre inférieure et du sang, sûrement le mien, coulait le long de son menton. Je me souvenait de la première fois que je l’avait vu, une phrase m’avait interpeller : « Il y avait trop de… de meurtre ». Maintenant je savais, c’était LUI le meurtrier. Je le frappai au visage avec la force du désespoir mais avant que ma main ne touche son visage, il l’emprisonna dans sa poigne de fer et un sourire féroce se dessina doucement sur ses lèvres rouges. Il me frappa dans le nez et j’eu l’impression que mon os m’étais rentré dans le cerveau. Une violente douleur se fit ressentir et du sang s’écoulait de mon nez, je craignais qu’il ne me l’ait cassé. Il se mit à me griffer au visage, aux bras, … bref à toute les partis visibles et non visibles de mon corps ; déchirant mes vêtements au passage. Les larmes roulèrent sur mes joues et mes cris restèrent bloqués dans ma gorge et, même si j’avais pu crier, je doutais que quelqu’un m’aurait entendu. Des sanglots s’échappaient de ma bouche et mes pleurs redoublèrent :
_S’il te plait Andrew… sanglotais-je. Pitié…
Il me frappa de nouveau au visage et je me mis à voir floue. Je savais ma fin venu. J’aurais du écouter mon instinct et m’éloigner de lui le plus possible, à la place je m’étais jeter dans la gueule du loup. Il me frappa encore et encore. Je finis par voir noir pendant je ne sais combien de temps, j’avais beau avoir les yeux ouvert je ne voyais rien. Puis la vision me revint. Andrew était toujours à cheval sur moi et me regardait, un sourire assassin sur les lèvres. Il leva de nouveau le poing ; avec toute l’énergie que j’avais pu rassembler je leva les bras et essaya de me protéger le visage et je fermai les yeux, attendant le choc. Il arriva en temps voulut. Je rassemblai encore le peu d’énergie qui me restait et me concentra :
"A l’aide ! Au secours ! S’il vous plait ! Rubis si tu m’entends je suis dans la clairière du pique-nique, dépêche toi !"
Je ferma les yeux et pria le ciel pour que Rubis m’ait entendu. Pour une fois que son statu de sorcière pouvait me sauvé la vie ! Mais les secondes s’écoulait et je ne reçus aucune réponse, si Rubis avait reçut mon message, elle aurait du m’envoyer une réponse ! Je la connaissais par cœur. Coup de poing. Griffure. Encore. Et encore. Je savais que je n’allais jamais m’en sortir. Coup dans la mâchoire. Coup dans le nez. Coup de griffe sur les cuisses. Les larmes roulèrent sur mes joues. Il ne me restait qu’une seule solution si je voulais m’en sortir : envoyer un message mental … au corbeau.
"S’il te plait. Viens m’aider. Je sais que j’aurais du t’écouter. Que je n’aurais pas dû te rembarrer. S’il te plait. Viens m’aider. Au secours ! C’est… C’est Andrew, il devient fou !"
J’espérais de tout cœur qu’Il entendrait mon appel à l’aide. Mes dernières forces m’abandonnèrent et mes paupières se fermèrent. Non ! Ne tombe pas dans les pommes !
"Se battre. Résister. Vaincre."
Encore cette voix.
_Non ! Explosais-je.
Je sentais une nouvelle force entrer en moi. Depuis quand Ashley Evans se laissait-elle marcher sur les pieds ?! Une pure d’ose d’Adrénaline coulait dans mes veines. J’ouvris grand les yeux et donna un coup dans le visage d’Andrew. Un sourire se dessina sur ses lèvres :
_J’adore quand les filles se débattent, murmura t-il.
Je me mis à gesticuler dans tout les sens, à donner des coups de griffe là ou je le pouvais. Il me donna un énième coup à la tête et je tombai dans les pommes. Pas longtemps du moins, enfin je crois. Quelqu’un me faisait un massage cardiaque. Qui ? Andrew ? Rubis ? Le corbeau ? Quelqu’un d’autre ? J’ouvris doucement les yeux et vis floue. Je les refermai. Encore le massage cardiaque. J’avais l’impression que mes poumons allaient exploser. Je venais juste de remarquer que je ne respirais plus. Encore le massage cardiaque. J’essaya de reprendre de l’air : Rien. Massage cardiaque. Une voix au lointain. Toujours pas d’air. Massage cardiaque. La voix se faisait plus pressante. Un peu d’air entrant dans mes poumons. Mais toujours pas assez. Je commençais sérieusement à manquer d’air. Encore le massage cardiaque. Du bouche-à-bouche. De l’air entra dans mes poumons et je pus respirer de nouveau. J’ouvris les yeux et respira, essayant d’inspirer le plus possible. Mes poumons me brûlaient atrocement. Pauvre noyés ! Mourir dans ces conditions devait être une fin horrible. Je pleurais. Pourquoi ? J’en sais rien. La personne qui m’avait sauvée m’aida à m’asseoir, je pus mieux respirer comme sa. Une fois que j’eu récupérée une respiration régulière, je tourna la tête vers mon sauveur. Le corbeau –en humain bien sur- se tenait devant moi.
"Merci de m’avoir sauvée."
"Tu aurais du m’écouter."
J"e sais. Mais je n’en fais qu’a ma tête."
"Ce n’est pas moi qui dirai le contraire."
"Où est… Andrew ?"
"Assommé dans les buissons. Rubis va arriver."
Il enleva sa cape noire qu’il portait et me la mit sur les épaules pour cacher mon corps. Je jeta un coup d’œil et retins un hurlement de surprise. Mon haut et ma jupe étaient déchirés, laissant voir ma peau plus que nécessaire. Je m’enroula dans la cape du corbeau… c’est quoi son nom en faite ?
"Je suis Ashley."
"Je sais."
"Et t… comment ça tu le sais ?"
"Je le sais c’est tout."
"Mouais si tu veux. T’es qui toi ?"
"Damon. Rubis arrive on va se revoir Ashley… un jour."
Le dénommé Damon déposa un baiser sur mon front, se leva, se transforma en corbeau, s’envola et alla se percher sur une branche.
"Garde moi pour toi, Ashley."
J’hochai la tête.
_Ashley ! s’écria Rubis en pénétrant dans la clairière.
Quand elle me vit, elle se précipita vers moi et tomba a genoux pour me prendre dans ses bras.
_Oh Ashley ! Mais qu’est-ce qu’il t’es arrivée !?
_Andrew, répondis-je.
Je ne pus les retenir plus longtemps et je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. Rubis me frottais le dos et ne dit rien. Quand je réussis à me calmer, elle m’aida à me relever et on sortit de cette forêt. Pourquoi Andrew m’avait-il agressé ? Rubis me fit montée dans sa voiture et elle m’emmena à l’hôpital.
_Il faut que tu porte plainte, conseilla t-elle.
_Tu as raisons. Je te dis pas la réputation de Myrtille ! Petite amie d’un mec instable et violent, elle va en prendre un coup !

"Je me suis fais agresser par Andrew. Moi qui croyais que c’était un type simpa. J’aurais pu y rester si le corbeau ne m’était pas venu en aide. J’étais entrain de suffoquer, plus d’air dans les poumons, quand Il m’a sauvé la vie ! Quand je repense que je l’ai embrassé ! Enfin, ce n’est pas tout à fait le mot. Il m’a plutôt fait du bouche-à-bouche. Mais quand j’y repense, mon cœur bat la chamade, j’ai les mains moites et je rougis, comme une gamine ! Et il m’a dit son nom, il s’appelle Damon. Ce qui me faisais pensée à un démon. Mais ce démon m’avait sauvé la vie, je lui en devais une maintenant. J’ai porter plainte contre Andrew, la police est passé chez lui mais il semblerait qu’il ait disparu ; introuvable ! Il est rechercher dans tout le pays, mais j’ai la peur au ventre en m’imaginant qu’un soir Andrew pénètre chez moi et qu’il termine ce qu’il à commencer : me tuer. Donc avant d’aller se coucher, ma mère vérifie que toute les portes et fenêtres soient fermées. Pis je sens que Damon ne serrait plus là pour me sauver une deuxième fois, si une deuxième fois venait à arriver. Sa fait une semaine que je n’ai plus rêver et que je n’ai pas vu de corbeau. C’est étrange, c’est comme si j’avais perdu mon ange gardien. Pourtant je ne le connais pas, juste son prénom, c’est tout. Je suis bizarre moi quand même, je connais un type qui est capable de se transformer en corbeau et ça me traumatise même pas. Qu’est-ce qui cloche chez moi ?"

Je ferma mon journal et alla devant mon miroir. J’étais bien amochée ; tout mon corps était parsemé de bleus et de griffures et, heureusement, mon nez n’avait fait que saigner. Les médecins avaient dit que j’avais eu beaucoup de chance de n’avoir eu que sa, ça se voit que ce n’étais pas eux qui était en train de se faire tabasser !

Ohh!!Ta fic est trop géniale!!! ♥♥♥♥♥♥

Ravie que sa te plaise Kyla Very Happy

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Je mis mon sac sur mon dos et sortit de chez moi ; sa allait être la première fois que je retournais au lycée depuis une semaine, depuis mon agression en faite. Je déglutis et marcha sur les trottoirs, sursautant au moindre bruit. Je pénétrai dans l’enceinte du lycée, tout le monde vint me voir pour avoir de mes nouvelles. Rubis c’était chargée de les rembarrer pour que je sois seule, enfin, qu’on soit toute les trois avec Cristal. On alla en cours ; malheureusement pour moi, j’avais chimie. Je m’assis à ma place et m’imagina qu’Andrew se trouvait à mon coter. Un frisson me parcourus et je fermai les yeux pour ne plus le voir. Quand je les rouvrit, quelqu’un se tenait vraiment à mon coter.
_Oh Alex, tu m’as fait peur, soufflais-je.
_Désoler, ça va ?
_Sa peut aller merci.
La prof entra et commença son cour.
Je sortis du lycée, rentra chez moi et posa mon sac. Mike –mon chat- me sauta dans les bras. Je le caressa sur le dessus de la tête et finis par le reposer sur le sol. Il ronronna et slaloma entre mes jambes. Je sortis de chez moi et marcha jusqu’au vieux cimetière, Rubis et Cristal m’avaient données rendez-vous. Je finis par arriver au cimetière, je me souvenais la fois où Damon était apparut ici en corbeau. Je lui avais promis que je ne dévoilerais jamais son existence à mes amies, même si cela devait me coûter. Pourquoi je disais ça moi ? J’aperçus mes amies qui s’approchèrent de moi. Je les regardai, Cristal n’avait pas l’air bien.
_Cristal ? Demandais-je.
Elle se mit à fondre en larmes et me sauta dans les bras. Rubis la rejoignit et un câlin général s’imposa.
_Ashley… je déménage demain ! Sanglota Cristal.
_Quoi ?! Mais pourquoi ?!
_A cause de toutes les agressions…
_Quelles agressions ?
_Il y a eu des meurtre ici, alors ma mère à décider de déménager, elle dit que c’est pour mon bien. Dis plutôt qu’elle flippe !
Sa voix se brisa et les sanglots reprirent de plus belle. Je la serra contre moi et pleura avec elle. Comment Rubis et moi pourrions nous vivre sans Cristal ? Toute les trois nous nous emboîtions comme les pièces d’un même puzzle. Je finis par la lâcher et essuya ses larmes qui coulaient du bout du doigt :
_Allez sa va aller, nous resterons en contacte. Tu nous écriras, hein ?
_Bien sur ! Bon je vous laisse, ma mère va paniquer sinon. Ce n’est qu’un au revoir, murmura Cristal.
Je la serra une dernière fois dans mes bras puis la laissa partir. Les larmes roulaient sur mes joues, je les essuyais d’un geste rageur. C’était tellement injuste ! Et les agressions avaient commencé depuis qu’Andrew était recherché dans tout le pays. Je demanderais des informations à Maxime, il a un cousin ou je ne sais quoi qui travaille à la police criminel. Bon, passons. Je me tourna vers Rubis, son regard vert me transperça : elle allait entrer en transe, enfin je crois.
_Ashley, le danger n’est pas passé, fais attention à toi…
Un frisson me parcourut. Rubis sortit de sa transe et planta ses yeux dans les miens.
_J’y vais… on se voit plus tard ! M’exclamais-je.
Je pris mes jambes à mon cou et courus jusqu’à chez moi, la peur au ventre. Alors comme sa le danger n’était pas passé ? Andrew me guettait-il ? Quelque chose me sauta dessus et je poussai un cri strident, surprise. Quand je vis que ce n’était que Mike, je me sentis bête et le pris dans mes bras. J’entra dans le salon et trouva Maxime, assit sur le canapé en train de regarder un match de foot. Je m’installa à son coter, posant Mike sur mes genoux. Maxime me jeta un coup d’œil :
_Tu t’intéresse au foot toi maintenant ? demanda t-il.
_Non.
_Bah qu’est-ce que tu fais là alors ?
_Je voulais te demander quelque chose.
_Je t’écoute.
_C’est à propos de toute les agressions, commençais-je.
Maxime attrapa la télécommande et éteignit la télé.
_Qu’est-ce que tu veux savoir ?
_Tout, répondis-je. Comment et où ils sont morts.
Maxime soupira :
_D’après Jackson, ils sont tous morts… égorgés. Trois ont été retrouvé dans la forêt, une autre sous le pont et la dernière dans le stade de foot. Ils présentent tous les mêmes marques à la gorge donc c’est un seul et même tueur. Les autorités pensent que c’est Andrew car avant de les égorger il… joue avec ses victimes. Chaque victime présente les mêmes marques de coup que toi.
_On dirait que je suis la seule survivante, commentais-je.
Il me prit dans ses bras et embrassa le sommet de mon crâne :
_J’aimerais que tu fasses attention à toi ; ce taré rôde toujours dans la nature.
_Ne t’en fais pas.
Mike ronronna, se leva et descendit du canapé.

Messages : 22 Date d'inscription : 16/07/2010

super ta fiction!! ♥
Dis tu regarderais pas vampire diaries toi ? *Damon...*
*bave!!*

Mercie, sa fait plaisir Very Happy

et non je regarde pas (j'atend qu'elle arie en rance) , mais je lis les livre ! xD

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Une fois rentrée du lycée, je monta dans ma chambre et balança mon sac à travers la pièce. Ça y est, Cristal était partit de la ville, de ma vie. Je venais tout juste de la quitter pour la dernière fois. Les larmes dévalèrent mes joues, j’attrapa mon journal et l’ouvris. J’avais besoin de vider mon sac plus que d’habitude :

"Cristal a déménagée. C’est la dernière fois que je la vois. Elle quitte Bichain, cette petite ville chaleureuse, pour… je ne sais même pas où ! Elle nous a promis, à Rubis et à moi, de nous écrire dès qu’elle arrive dans sa nouvelle maison. Elle nous a dit que nous serions à jamais dans son cœur comme meilleurs amis. Mais elle va changer de lycée, de ville, de vie ; alors, personnellement, je pense que c’est un peu obligée qu’elle se trouve d’autre meilleurs amies. Même si cela me coûte de l’admettre. En tout cas, pour moi elle est irremplaçable et sera à jamais dans mon cœur. La raison de son déménagement ? Les agressions. Je suis sur et certaine que c’est Andrew l’assassin de tous ces meurtres ; ma main à couper ! Je suis la seule survivante de six agressions –si on me compte. Cinq personnes n’on pas eu ma chance, enfin mon ange gardien. Il me manque. C’est étrange. Damon. Le soir, quand je m’endors, j’ai envie de refaire ces rêves. Autant avant je voulais m’en débarrasser mais maintenant je veux qu’ils me reviennent. A mon avis, c’est pour qu’il me rassure… où qu’il me mette en garde. Rubis a eu une transe hier, elle m’a mise en garde. Mais ce n’est pas pareil quand c’est elle de Damon qui me prévient. Bref. Rubis ma dit que le danger n’était pas partit où je ne sais quoi. Un truc comme ça en tout cas. Pis c’est étrange, car j’ai beau essayer de me souvenir des précédant rêve avec Damon, c’est le trou noir ! Je ne me rappelle de rien ! J’ai tellement envie de le revoir. Il m’obsède !"

Je fermai mon journal. Mike grattait contre mon carreau. Je me leva et lui ouvrit, il sauta dehors, dans l’arbre et descendit dans la rue. Drôle de façons de sortir d’une maison ; mais bon ce chat n’était pas normale. A mon avis, quand il c’est prit la roue de Maxime ça lui a pas arranger les connexions du cerveau, à moins qu’il n’était comme sa avant. Je vis Rubis qui marchait dans la rue :
_Rubis ! L’interpellais-je.
Elle leva la tête, me sourit et me fit un signe de la main.
_Attends, j’arrive !
J’attrapa ma veste et descendis les escaliers en quatrièmes vitesses. Je sortis de chez moi et alla retrouver Rubis. On marcha jusqu’au cimetière ; j’aurais donnée n’importe quoi pour apercevoir une dernière fois Damon. Le ténébreux Damon. Mon cœur se mit à battre plus fort quand je me souvins que ses lèvres avaient effleuré les miennes. Je respirai calmement, essayant d’apaiser les battements de mon cœur. Un croassement retentis. Mon cœur se remit à marteler ma poitrine. Je leva la tête et vis un corbeau, de loin je ne pouvais pas voir si c’était Lui ou pas. Sans réfléchir, je me mis à courir derrière lui. Il se posa à terre et je me stoppai net.
_HA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hurlais-je.
Le corbeau –qui n’était sûrement pas Damon- se posa sur la tête d’un cadavre à terre et lui arracha l’œil. Un haut-le-cœur me pris et je me retournais pour rendre tout mon déjeuner. C’était dégueulasse ! Rubis resta pétrifiée devant cette vu puis elle s’approcha doucement et fit partir les oiseaux dans de grand geste brusques des bras. Elle s’agenouilla près du cadavre et l’examina.
_T’es dégueulasse Rubis ! M’exclamais-je en m’approchant à mon tour.
Mon amie se releva et alla me voir, une expression de frayeur au fond des yeux :
_Il a été égorgée, chuchota t-elle, comme toutes les autres victimes… et sa c’est passé il y a moins d’une demi-heure.
_Tu compte devenir médecin légiste, raillais-je.
_Je connais les morts Ashley ! Je « travaille », en quelques sortes, avec eux.
Soudain ses paroles me revinrent en mémoire :
_Il y a moins d’une demi-heure ?
_Oui.
_Donc, logiquement, l’assassin risque de se trouver encore sur les lieux du crime...
Des brindilles se cassèrent à notre gauche. Nous fûmes volte-face et essayait de voir quelque chose.
_Et si on courrait ? Proposa Rubis.
_Excellente idée, chuchotais-je.
_A trois.
_Un…
_Deux…
_Trois !
Nous prîmes nos jambes à nos cous et on se mit à courir comme si nos vies en dépendaient ; ce qui était le cas ! Rubis attrapa son portable et composa le numéro de la police. Elle leur expliqua tout ce qui venait de ce passé –sauf l’heure de la mort.
_Restez sur les lieux du crime s’il vous plait, dit une voix à l’autre bout du fil.
Hors de contrôle, j’arracha le combiner des mains de Rubis qui poussa une exclamation :
_Ecoutez, ici Ashley Evans. Je suis une ancienne victime d’Andrew Connor. D’après vous, si nous vous parlons et que nous sommes toute essouffler, qu’est-ce que cela peut vous inspirer ?
_Que vous courez, répondit la voix.
_Exact Sherlock ! Et si nous courrons, ce n’est pas pour garder la ligne, je vous l’assure ! Alors bougez vous avant qu’Andrew ne nous rattrape ! Hurlais-je avant de raccrocher.
Je rendis le combiné à Rubis puis je regardai derrière moi. Je ne mettais pas trompé, Andrew était derrière nous et il nous courrait après. Malheureusement, il gagnait du terrain.
_Rubis ! T’as pas une formule pour nous téléporter !?
_Si, mais je suis pas encore assez puissante pour deux personnes !
_Pars alors ! Sauve ta peau ! M’exclamais-je. T’inquiète pas pour moi !
A ce moment, je me pris une racine dans les pieds et je m’étalai de tout mon long ; m’écorchant les mains et les genoux au passage. Rubis s’arrêta et s’apprêtai à faire demi tour :
_Pars ! Ordonnais-je.
_Je reviendrais, répondit Rubis.
Puis elle ferma les yeux et disparut. A ce moment, Andrew m’attrapa par les cheveux et me força à me relever en tirant dessus. Je laissai échapper en hurlement de douleur.
_Alors Ashley, on n’est pas contente de me voir ? Questionna Andrew.
Il approcha ses lèvres des miennes et je ne pus me retenir de lui cracher au visage :
_Je te hais Andrew, sifflais-je.
Il s’essuya et me sourit :
_La haine est une passion et pour moi c’est le contraire Ashley. Non pas que je t’aime, mais j’adore te voir vulnérable. Et, d’après ce que tu racontes dans ton journal, tu meurs d’envie de revoir Damon…
_Comment tu sais ça toi ?!
_Tu me le demande, ria t-il.
Il sortit un petit carnet de velours noir : mon journal !
_Tu me l’a volé ! M’exclamais-je, horrifiée.
Sans qu’il ne s’y attende, je lui donnai un coup dans le ventre, il se pencha en avant et se tint le ventre puis je lui en mis un dans la nuque. Andrew s’écroula à terre, j’attrapa mon journal et me mis à courir. Le son de sirène de police se mit à retentir et je vis les voiture : sauvée ! Je leva les bras en l’air et leur fis signe. J’aperçus Rubis dans la première auto. Celle-ci se gara et sortit de la voiture. Une femme policière se trouvait aux coter de Rubis :
_Bonjour, tu es Ashley, je présume ?
_Oui, dis-je en reprenant mon souffle.

"J’en reviens toujours pas ! Ce sadique a lu mes pensées les plus intimes ! J’ai envie de le tuer quand j’y pense. En plus les forces de l’ordre ne l’on pas arrêter, il avait disparu ; pouf ! Damon aurait pu me prévenir, mais bon, je le sentais qu’il ne serait pas là pour me sauver une deuxième fois. Je trouve que j’ai quand même eu beaucoup de chance, j’ai réussis à échapper aux pattes d’Andrew deux fois de suite. Je ne pense pas que j’aurais autant de chance la troisième fois. Oui, car il y aura une troisième fois, sa se voyait dans son regard. Qu’est-ce qui se voyait ? Alors d’une, la lueur démente de ses pupilles et de deux, l’attraction que je lui procurais. A première vu –et j’en suis sur et certaine !- ce type n’a pas peur d’aller en prison, à croire qu’il y a pire ! Mais bon, avec lui on peut s’attendre à tout. Dire qu’il m’a touché avec ses salles pattes pleines de sang, j’en frissonne encore ! Il m’a quand même fallut plus d’une heure sous la douche pour que je me sente propre. Ma mère me dit que je ne dois plus sortir de la maison, même pas pour aller au lycée. La mère de Rubis dit la même chose. Du coup, nous deux nous n’allons plus au lycée. Myrtille avait raison, mes jours sur le trône étaient comptés. Je lui ai priée, devant tout le lycée, de reprendre le flambeau et, tout naturellement, elle a acceptée. La tête qu’elle faisait, j’étais limite morte de rire. "

Je ferma mon journal et le planqua sous une latte du plancher. Il ne risquait pas de le trouver là ! Je m’assis sur mon lit et Mike sauta sur mes jambes. Je le caressa et me perdis dans mes pensées. Je finis par poser le chat sur le sol, attrapa mon sac et sortis de chez moi. Je jeta un coup d’œil de tout les coter et marcha sur le trottoir. Le cadavre avait été identifié, c’était un jeune lycéen ; Brandon CRISS. Je ne l’avais pas reconnu tellement il était couvert de sang et défigurer. Je me disais que si Rubis et moi étions arriver une demi-heure, même trois quart d’heure avant nous aurions pus le sauver. D’après ma mère et la police, si nous serions arrivées avant, nous serions sûrement dans le même état que Brandon ; enfin pour Rubis. Le profiler des policiers dit que si Andrew arrive à mettre la main sur moi, je serais certainement torturer avant d’être retrouver dans un état tel qu’il faudrait mon fichier dentaire pour mettre une identité sur mon cadavre –S’il me laisse mes dents bien sur. Et ils espèrent qu’avec ça je suis sensée me sentir mieux ! J’entra dans la maison de Rubis et monta dans sa chambre. On s’assit par terre, en tailleur.
_Si tu veux, je peux essayer de lire dans les lignes de ta main, c’est ma grand-mère qui m’a appris à le faire, proposa t-elle.
Je lui tendis ma main, elle la prit et parcourut ma paume de son doigt manucurée et vernis. Je la regardais faire. J’espérais vraiment qu’elle m’apporte une vraie bonne nouvelle. Soudain, elle repoussa ma main d’un geste brusque et devint livide.
_Qu’est-ce que t’as vu ? M’enquis-je.
_Rien, mentit-elle.
Je le regardais et mis toute la persuasion que j’étais capable dans mes yeux :
_Allez dit, finis-je par ordonner.
_Ta ligne de vie, commença t-elle d’une toute petite voix, elle est… elle est trop courte.
_Trop courte ?
_Oui.
_Je vais mourir ?
Elle ne répondit pas et se leva pour aller dans sa salle de bain. Je regardai ma main. J’allais mourir…
"Ah !!! Arrête ! Non ! Je t’en pris arrête ! Allez, serre les dents et ne cri pas. Ne lui donne pas ce qu’il v… Aïe !"
J’aurais reconnu cette voix entre mille :
"Damon ! Damon !"
Je sentis la connexion s’affaiblir et se couper.
_Damon ! Hurlais-je comme s’il allait me répondre.
Il était en danger ! Rubis sortit de la salle de bain et s’approcha de moi puis me prit dans ses bras. Elle essaya de me calmer, pourquoi ? Je me rendis compte que je pleurais.
_Qui est Damon ? demanda Rubis dans un murmure.
Je la serrai dans mes bras :
_Non, Damon… chuchotais-je.
Il fallait que je l’aide. Il m’avait sauvé la vie, je devais en faire de même. C’est pour sa qu’il n’avait pas pu me venir en aide quand Andrew m’a attaquer, parce qu’il était lui-même en danger. Je ravala mes larmes du mieux que je le pouvais et me leva. Je jetai un coup d’œil par la fenêtre, il faisait nuit. La mère de Rubis nous appela pour aller manger, on descendit et nous mîmes à table.

Oué les livres sont génials!!
La série sort en france en septembre sur canal+ Very Happy

J'aime trop trop ta fic!!Mais j'espére que Damon va pas mourrir !!! Very Happy

Il sort en Septembre/Novembre sur TF1 aussi j'ai lu.

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Rubis dormait paisiblement quand je sortir de chez elle par la fenêtre. Il fallait que je trouve au moins l’endroit où Damon était retenu prisonnier. Je m’en voulais de n’avoir rien dit à Rubis, surtout qu’il ne me restait plus qu’elle maintenant. Je marchais dans la nuit, c’était la pleine lune. Elle était magnifique. Mais je n’étais sorti pour l’admirer, j’avais d’autre chat à fouetter. J’essayai de me concentrer et d’établir une connexion entre Damon et moi. Je percevais un signal, très faible ; tellement faible que si je ne le cherchais pas, je serais sûrement passée à coter. Je fermai les yeux pour mieux l’entendre.
"Oh ma tête…" (Soupire) il est partit, il faut que je trouve un moyens pour sortir d’ici avant qu’il ne revienne."
"Damon ?"
"Ashley ?"
"Oui c’est moi, tu vas bien ?"
"J’ose espérer que tu rigoles."
"Désolé, dis moi ou tu es que je passe te chercher."
"Je sais pas. Il fait noir et c’est humide. On dirait un souterrain, je suis attaché mains et pieds liés à des barreaux. "
"Je vais faire des recherches. T’inquiète pas je te retrouverais, j’en fait le serment. Tu crois que tu peux résister encore combien de temps ?"
"Franchement j’en ai aucune idée. "
"C’est Andrew ?"
"Malheureusement oui. "
La connexion s’effaça. J’avais perdu le fil. Je soupira et courus jusqu’à la bibliothèque ; il y avait sûrement des plans de la ville. J’arrivai aux grandes portes, essoufflée. Je posa mes mains sur mes genoux et me courba, cherchant à reprendre ma respiration. Une fois que je pus marcher sans m’effondrer, je contourna le bâtiment et passa par la porte de derrière : elle n’était jamais fermée. J’entra dans l’édifice en faisant attention qu’il n’y ait personne. De toute façons qui traîneraient la nuit alors qu’un malade mental et assassin était encore en liberté ? Il n’y a vraiment que moi pour faire sa. Une main se posa sur mon épaule et une autre sur ma bouche, m’empêchant d’hurler. Je me tourna et fis face à Rubis.
_Rubis ? Chuchotais-je une fois qu’elle eu enlevée sa main. Qu’est-ce que tu fais là ?
_Je pourrais te retourner la question, Ashley.
_Je voulais pas te réveiller…
_Allez rentre avant que quelqu’un nous voit et une fois à l’intérieur je compte sur toi pour tout m’avouer depuis le début !
J’étais mal barrée. Je refermai la porte derrière moi et on alla s’asseoir à une table. Je lui avouai tout depuis le début. De la première fois ou j’ai entendu Damon me parler dans ma tête à maintenant. Rubis m’écouta sans jamais m‘interrompe. Quand mon récit fut achevé, je la regardai dans les yeux, attendant sa réponse. Un silence interminable. Quand elle ouvrit la bouche, j’eu peur qu’elle ne me traite de folle ou pire…
_Pourquoi ne m’as-tu rien dis ? Interrogea t-elle.
_J’ai promis à Damon que je ne le dirais à personne. Il m’a sauvé la vie alors je lui devait bien sa.
_Mais maintenant il à été enlevé par Andrew alors sa ne compte plus, c’est ça ?
_C’est ça et tu m’a surprise en flagrant délie. (Je lui fis un sourire minable) Damon m’a donné quelques infos sur l’endroit ou il se trouve alors je suis venu voir les plans de la ville.
_Je vais t’aider.
_Merci.
Nous nous mîmes en action. Un tas de livres et de parchemins étaient empilés et ouverts devant nous. Le soleil matinal commençait à pointer le bout de son nez. Nous prîmes le plus de livres possible et nous sortîmes de la bibliothèque. Rubis me passa les livres qu’elle portait et remonta dans sa chambre par la fenêtre. Ensuite je lui lançais tout les livres qu’elle rattrapa et je monta à mon tour dans la chambre au moment même ou le père de mon ami sortit de chez lui pour prendre le journal. Je poussa un soupir et entreprit, avec Rubis, de cacher tous les livres. Une fois fait, on reprit place dans nos lit et nous nous endormîmes.
Quand j’émergea de mon sommeil, je jeta un coup d’œil au réveil : 13H45. Je m’étira et jeta un coup d’œil au lit de Rubis. Elle était assise en tailleur et examinait les livres. Je me leva et alla l’aider. Au bout d’une demi-heure, la sorcière referma son livre :
_On ne trouvera jamais, soupira t-elle, il y a trop de souterrain et d’anciennes galeries abandonnées.
_Tu as raison. On trouvera rien dans les livres.
Je fermai les miens :
_Il faudra pensé à les rendre c’te nuit.
_Ouais.
Je soupira, me leva et me changea. Une fois qu’on fut toute les deux présentables, on descendit dans sa cuisine ou un bon petit plat chaud nous était servit :
_J’ai cru que vous hiberniez, ria sa mère.
_Faillit, répondit sa fille.
Je m’installai devant mon assiette.
_Peut être que si on allait sur Internet on trouverait quelque chose.
_Bonne idée.
Je rentra chez moi et monta dans ma chambre ; je pris mon ordinateur portable et l’alluma :
_On tape quoi comme mots-clefs ? demanda Rubis.
_Ce que m’a donné Damon.
Je tapa les indices que m’avait donné Damon et cliqua sur « entrée ». Je parcourus la page qui défilait devant mes yeux et trouva ce que je cherchais.
_ Trouvée ! M’exclamais-je.
_ « Souterrain du puit du vieux Mac Carter », lut Rubis.
_Regarde : « Ce puit conduit à un tunnel, ancien ruisseau souterrain maintenant asséché. Il servait de refuge à la famille Carter à l’époque des guerres. Après avoir été un ruisseau, il a été un petit centre de détention ou l’on accrochait les prisonniers à des barreaux pour les torturer. » Damon m’a dit qu’il était poings et pieds liés attacher à des barreaux. On l’a trouvé !
J’éteignis l’ordinateur une fois avoir imprimé le plan puis on sortit de chez moi. On monta sur nos Scooter et roula tout en suivant la carte. On se gara à l’entrée de la forêt et entra à l’intérieur.

Enfin le puit ! Je me mise à courir jusqu’au puit, il était ouvert. Je me pencha au dessus et scruta le fond.
_On y voit rien, dis-je tout bas.
_T’as raison. Tu crois que tu peux entrer en contact avec Damon pour savoir si la voie est libre ?
_Ouais attend.
Je ferma les yeux et essayait de localiser une connexion.
"Damons ?! Damon ?!"
"Ashley ?"
"Ouais c’est moi. On a trouvé l’endroit où tu te trouves !"
"Ne descend pas !"
"Pourquoi ?"
"Andrew est toujours là."
"Qu’est-ce qu’il fait ?"
"Il… quelque chose."
"Mais on est juste au dessus du puit !"
"On ?"
"Ouais, Rubis est avec moi. Je suis désoler d’avoir trahis ma promesse, mais elle m’a surprise en train de faire des recherches et… ben, j’ai tout avouée."
"Il fallait qu’elle le sache un jour ou l’autre. "
"Damon ?"
"Oui ?"
"On est là, t’inquiète pas. On va te sauver. "
"Aïe ! Mon Dieu ! Serre les dents, pense à quelque chose d’autre. "
"Damon ?! Damon ?!"
Je fus éjectée de la communication et tomba sur les fesses. Rubis m’aida à me relever :
_Andrew est toujours là, murmurais-je. Il… Damon à mal, il souffre.
Ma voix se brisa.
_Attendons qu’il sorte de là, proposa Rubis.
_Non, il sera trop tard. Il faut une corde.
_J’en ai pas mais je peux en créer une.
_Vas-y, il ne faut pas perdre de temps.
Rubis ferma les yeux et fis des gestes étranges avec ses mains, elle murmura même quelques paroles aussi étranges que ses gestes. Une cordes se matérialisa dans l’air et vola jusqu’à dans mes mains. Rubis ouvrit les yeux :
_Dépêches toi de l’utiliser, mes sorts ne sont pas éternels.
Je lui souris et m’approcha du puit. J’attachai un bout autour de la taille de Rubis et l’autre autour de la mienne. Je pris appuis sur le bord et escalada –en descendant- la paroi intérieur du puit. Elle était pleine de mousse et de bestioles grouillante. Je frissonna quand ma main en toucha une. J’essayais de me persuader que c’était tout sauf une petite chose grouillante sous ma paume. Il faisait noir quand mon pied toucha le fond. Je détachai la corde que j’avais autour de la taille et tira dessus pour que Rubis me rejoigne. Quand elle arriva à mon coter elle fit disparaître la corde puis on se regarda :
_Je vais essayer d’établir la communication, murmurais-je.
"Damon ?"
Rien.
_Aucune réponse, chuchotais-je.
J’espérais vraiment que ce n’était pas trop tard. On attendit dans le noir en attendant que nos yeux s’habituent à l’obscurité puis on avança dans le couloir devant nous. Il était lui aussi couvert de mousse et des souris –ou des rats- slalomaient entre nos jambes. Je devins livide en les imaginant me toucher avec leurs poils pareil à ceux des balais. Au bout d’un moment on finis par voir de la lumière au fond.
"Ashley ?"
"Damon ! J’ai cru qu’il était trop tard."
"Non t’inquiète pas."
"Que fait Andrew ?"
"Il n’est pas là."
"On ne l’a pas croisé."
"Alors il est passé de l’autre coter."
"On arrive."
Je fus une fois de plus éjectée de la communication. Comment cela se faisait-il ? Nous nous approchions de la source de lumière. Je jeta un coup d’œil et découvris une espèce de caverne. Il y avait des torches en forme de chandeliers allumés accrochés aux murs et des barreaux à tous les murs. Une grande table se tenait au centre de la pièce, dessus il y avait un tas de babiole :
_Des trucs de sorcellerie, murmura Rubis.
Alors Andrew faisait de la sorcellerie, ce qui expliquait que la police ne l’avait jamais retrouvé. Je finis par voir Damon, attaché à des barreaux poings et chevilles liées, ses pieds ne touchaient pas le sol. Sa tête pendait mollement sur son torse et ses yeux étaient fermés. Son teint était blafard et maladif, comme s’il n’avait presque plus de sang dans ses veines. Son T-shirt noir était en lambeaux, ainsi que son Jeans noir. Son visage était couvert de griffures, de bleu et d’entailles peu profondes. Il avait dût en baver pendant tout ce temps.
"Damon ?"
Ses paupières papillonnèrent mais restèrent fermé. Un gémissement retentis contre les parois.
"Ashley ?"
"Ho tu es encore en vie ! Tu m’as fait tellement peur !"
"Tu me vois ?"
"Oui."
Oh non, je ne veux pas que tu me voies comme ça."
""Tu m’a vu dans le même état je te rappelle."
"Oui, mais nous ne sommes pas pareils."
"On verra plus tard. Il ne va pas être absent éternellement."
Je sortis de l’ombre accompagnée de Rubis et je m’approchai de Damon pendant que Rubis s’approcha de l’autel. Je pris sa tête entre mes mains, non sans être sur la pointe des pieds, et lui tapota doucement les joues.
_Damon ? Murmurais-je. Damon, réponds moi je t’en pris.
Il ouvrit doucement les yeux, comme si ce geste lui demandait beaucoup d’énergie –ce qui devait être le cas- et me jeta un rapide coup d’œil.
_Ashley, chuchota t-il doucement.
_Oh Damon. Chut, je suis là, c’est fini.
Je le lâcha et me mis à examiner les liens.
_Rubis, dis moi que tu as une formule pour défaire ses liens, ils lui entaillent la chair.
Rubis se tourna de l’autel et s’approcha de Damon. Elle regarda les liens puis ferma les yeux. Elle récita quelques paroles tout en faisant des gestes étranges devant les liens et ils se desserrèrent suffisamment pour que Damon tombe à terre ; mais avant qu’il ne touche la sol je le pris dans mes bras. Je lui caressai les cheveux :
_Voilà, c’est fini.
_On va avoir un petit problème pour le transporter.
_Non, chuchota Damon, je vais marcher.
Il se releva en chancelant un peu et je l’aidai en le soutenant. On marcha jusqu’au fond du puis :
_Et maintenant ?
_Laisse moi faire, décida Rubis.
Elle recréa sa corde et se téléporta devant le puit. Je leva la tête en l’air et vis la sienne. Elle nous lança un bout de corde que j’attachai autour de ma taille puis j’entrepris l’escalade de la paroi mousseuse et grouillante de bestioles du puit. Une fois en haut, Rubis se téléporta de nouveau en bas et attacha la corde autour de la taille de Damon puis elle revint à mon coter. Nous attrapions sont extrémité puis tirons. Après une bonne vingtaine de minutes d’effort, je pus voir les mains ensanglanter de Damon qui s’accrochait et essayait de le remonter. Je lâcha la corde et l’aida à remonter. Il faisait nuit et la lune était à demi pleine. Transporter Damon à travers la forêt n’était pas une mince affaire mais nous y arrivâmes tout de même.
_On va t’emmener à l’hôpital, dis-je.
_Non, pas d’hôpital, promets le moi.
_Je te le promets. Mais tu es trop… amoché.
_Chez moi il y a tout.
_Je ne sais pas où tu habites.
"Je vous guiderais"
"OK."
Je le mis comme je le pus derrière moi sur mon Scooter et une fois que je me fus assurée qu’il ne tomberais pas en chemin, je mis le contact et roula avec derrière moi Rubis.

On finis par arriver devant une villa.
_Ouah ! C’est ici que t’habites ?
"Oui."
Je coupa le moteur et aida Damon à descendre. Ensuite, avec l’aide de Rubis, on le transporta jusqu’à l’intérieur. Je le déposai dans le salon, sur le canapé.
_Alors dis moi où il y a tout.
Il regarda Rubis :
_Désoler Rubis, tu m’as bien aidé. Je ne t’en remercierais jamais assez ; mais ton aide s’arrête ici, maintenant c’est à Ashley de jouer.
_Je comprends, répondit-elle.
Elle nous salua et sortit de la villa. J’entendis le moteur de son Scooter puis plus rien, elle était partit. Je me tournai vers Damon, l’interrogeant du regard.
_Je pense que tu dois savoir la vérité.
_Effectivement j’aimerais bien le savoir.
_Je ne suis pas comme tout le monde, commença t-il, je crois que tu le sais. Je peux me transformer en corbeau et j’ai des aptitudes que toi et les autres ne possédez pas. Andrew est, malheureusement, comme moi. En faite, nous sommes bien plus proches que tu ne peux le soupçonner. Nous sommes frères ; frères ennemis plus précisément. Nous avons passé nos vies à nous battre et à se mettre des battons dans les roues, depuis notre naissance en faite. C’est moi le plus grand mais d’un an seulement. Ecoutes, si tu as peur tu peux partir, après tu peux revenir ou non sa ne dépendra que de toi. (Il s’assit et se pencha vers moi avant de murmurer) Je suis une créature de la nuit et des Ténèbres. Il y a plein de légendes sur nous et elles sont presque toutes fausses. Je suis un vampire. Voilà, tu sais mon secret.
Je ne répondis pas, restant debout comme une demeurée. Alors comme ça il était un vampire. Je comprenais mieux maintenant comment il entrait dans mes rêves, comment il me parlait par télépathie et comment il se transformait en corbeau. C’est étrange, c’est comme si je le savais depuis toujours. Et puis pourquoi pas un vampire ? Rubis est bien une sorcière alors… Andrew aussi est un vampire, voilà qui expliquent bien des choses. Damon me regardait, attendant une réaction de ma pars. Evitant de lui donner une réponse, je le força à s’allonger et lui enleva son T-shirt pour examiner ses blessures. J’alla dans sa salle de bain, non sans m’être perdue, et revint dans le salon avec une trousse de premier secours. Je me mise à le soigner.
Une fois que ses blessures furent nettoyées et bandées, je m’assis sur un canapé. Damon avait quelque peu reprit des couleurs et me regardait.
_Merci de m’avoir sauvé, dit-il.
_On est quitte maintenant.
Un sourire se dessina sur ses lèvres.
_Oui, nous sommes quitte, murmura t-il comme s’il était déçut.
Je le regardais, il était encore très faible. Il avait besoin de sang. Je soupira et me leva puis j’enleva mon écharpe et m’approcha de lui. Il me regardait faire, une lueur d’interrogation au fond de ses yeux noir. Je m’assis à son coter et défie un peu mon chemisier –bon a jeter dis en passant- et le regarda.
_Tu as besoin de sang, finis-je par lâcher.
_Non, imagine que je ne m’arrête pas…
_Ne discute pas, boit à la place.
Je lui tendis mon cou et je le sentis vaincu. Il y planta ses crocs, c’était comme la piqûre d’une seringue puis je sentis le sang quitter mon corps, j’avais aussi froid que quand Andrew m’a mordu. J’étais tellement heureuse de le nourrir ; je ressentais son bien-être et sa peur à travers de cet échange. Quand il me lâcha il déposa un baiser dans mon cou puis il se tourna sur la table basse à son coter. Il prit une dague en argent serti d’Emeraude et de Rubis et s’entailla le cou.
_Fais moi confiance, murmura t-il.
Il m’approcha de lui et je plaquai ma bouche contre sa plaie. J’aspira le sang qui coulait, ressentant une nouvelle énergie entrer en moi. Puis il se dégagea et planta son regard noir et brillant dans le mien. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.
_Qu’est-ce qu’il y a ? Demandais-je.
Alors là, il rit carrément.
_Tu t’es regarder dans un miroir récemment ? répondit-il entre deux éclat de rire.
Ne comprenant pas ce qu’il voulait me dire, je me leva et alla me regarder dans un miroir. Personne ne m’aurait reconnue c’est sûre, même moi j’avais du mal à me convaincre que je me contemplait. Mes cheveux châtains était décoiffer et pleins de nœuds avec de la mousse, des brindilles et des feuilles dedans, ma peau parfaite était couverte de boue et de terre et, franchement, même Frankenstein avait plus de classe que moi en cet instant.
_Dis moi que tu as une salle de bain, suppliais-je Damon.
Il m’indiqua une pièce et je m’engouffrai à l’intérieur en courant.
_Je t’ai vu beaucoup plus présentable, railla t-il.
_J’aimerais t’y voir tiens ! Répondis-je.

Messages : 13 Date d'inscription : 20/06/2010

J'adore ta fic ! Very Happy

Kyla Anderson a écrit:: Oué les livres sont génials!!
La série sort en france en septembre sur canal+
J'aime trop trop ta fic!!Mais j'espére que Damon va pas mourrir !!!

Nioooooooooon TxT Je l'ai pas X_x Damned Sad

Le soleil se levait, j’étais présentable et affalée sur un bar ; toujours chez Damon bien sur. Je venais tout juste de me réveiller. Je m’étira et chercha le vampire. Je finis par le trouver dans la cuisine. Il avait enfilé un pull noir avec un Jeans noir et des bottes noir.
_Encore en noir, souris-je.
_J’ai cru comprendre que c’étais ta couleur préférée, rétorqua t-il.
Je lui souris et vis des œufs au bacon sur la table.
_Allez viens manger avant de mourir de faim, conseilla Damon.
Je lui souris et m’installa devant l’assiette. Damon vint s’installer en face de moi. Une fois que j’eu terminer mon repas, je me tourna vers le vampire et établis la connexion :
"J’aimerais te parler Damon."
"Je t’écoute."
"Raconte moi ton histoire s’il te plait."
Il soupira :
_Mon nom est Damon Connor, je suis vampire depuis cinq siècles environs. C’étais il y a bien longtemps tout ça ; le moment qui à été le déclanchement de ma damnation. J’étais un coureur de jupons et je ruinais mon père. J’étais toujours partant pour une bonne bagarre ! Je voulais arrêter mes études et je l’ai dit à mon géniteur ; qui l’a d’ailleurs très mal pris. Je m’en souviens comme si c’était hier.
« Mon père avait piquer une de ses crises. C’était toujours contre moi qu’il passait ses nerfs, de toute façons il avait toujours préféré Andrew. Soi-disant qu’il était beau comme un Dieu, qu’il réussissait tout ce qu’il entreprenait et qu’il était responsable. Il ne disputait jamais son petit protégé, toujours le plus grand ! Pour ses yeux je n’étais qu’un brouillon. Mon père, mon frère et moi étions dans le grand salon. Quand j’ai annoncer à mon père que j’arrêtais mes études, il a posé son livre, enlevé ses lunette et m’a regarder bien dans les yeux. Il s’est mit à me criez dessus comme jamais et moi, comme le petit arrogant que j’étais, je soutenais son regard et lui répondais au tac au tac. Mon frère regardait la scène, content des tournures que prenaient les évènements. Il se disait qu’avec un peu de chance on tirerait l’épée et que l’un de nous meurt, comme ça l’autre irait au cachot et Andrew pourrait prendre le trône. Malheureusement pour lui, Rose est entrée dans la pièce. Elle était l’invitée au château, fille d’un vieil ami de mon père, et d’une beauté fracassante, d’ailleurs tu fais partit de sa famille. Rose Evans, voilà son nom. Vous deux vous ressemblez comme deux gouttes d’eau... Bref. Elle est entrée dans la salle. Mon père c’est aussitôt calmer et à saluer Rose. Andrew l’aimait d’un amour sans fin, je me suis toujours demander ce qu’il lui trouvait. Oui elle était très belle, oui elle était drôle et oui elle était fragile. Très fragile même. Mais, à cause de ça, elle ne m’a jamais intéressé. Moi j’aimais les filles forte et dangereuse. Elle venait nous annoncer que sa sœur jumelle, Violette, venait la rejoindre. J’ai pensée qu’elle était comme elle. Je m’étais bien tromper ».
La sonnette retentis, je ne l’avais pas remarquer tellement j’étais plongé dans les yeux de Damon. Je ne l’avais pas interrompus une seule fois. Il me racontais une partit de lui. Alors comme ça nos deux familles se connaissaient ? Damon se leva et alla voir qui c’était. Rubis pénétra dans la pièce.
_Toute la ville te cherche Ashley ! Pourquoi est-ce que t’es pas rentrer chez toi hier soir ?!
_J’étais trop fatiguée.
_Ta mère te cherche partout !
_Tu ne lui as pas dis où est-ce que j’étais ?
_Non. Mais appelle là au moins. Je sens que je vous ai déranger alors je repars.
Et hop ! Elle disparut. J’attrapa mon portable dans ma poche et l’alluma. Au même moment, ma mère m’appelait. Je décrochai, prête à me faire engueuler.
_Oui ?
_Ashley Evans ! Tu va tout de suite me dire où tu es que je vienne te botté le train !
_Je suis chez un copain. Désoler de ne pas t’avoir prévenus mais j’étais épuisé et je ne voulais pas avoir d’accident.
_Je suis sur que quand tu rentreras à la maison, t’aura préférée l’avoir ton accident !
_Désoler maman. Mais Andrew m’a retrouvée alors j’ai fuis. Il sait où j’habite et où habites mes amis, il n’y a qu’ici que je me sens en sécurité.
_Soit. Mais tu as intérêt à m’appeler !
_Pus de batterie m’man. Bisous.
Et je raccrochai pour éteindre mon portable. Je soupira et leva les yeux. Damon était de nouveau assit à mon coter et me tenait la main.
_Allez sa va aller, murmura t-il.
_Ouais mais en attendant j’ai d’autre préoccupation tu vois ? Toi par exemple. Allez continu ton récit.
Il me sourit :
_ « Violette est arrivé le lendemain. Elle n’était pas du tout comme je l’avais imaginé. C’était le double de Rose, dans les moindres détails, mais elle était tout le contraire de sa jumelle. Déjà, elle est arrivée à cheval, seule et elle montait comme un homme ; les femmes montaient en Amazone à mon époque. Elle avait tout l’air d’une guerrière, en faite c’était une guerrière. Elle portait tout le temps une tunique avec une paire de collant et toujours son collier qu’elle ne quittait sous aucun prétexte et était toujours équipée de son épée, sa dague et ses flèches. Elle était une passionnée d’armes et de combat. Elle est devenue ma meilleure amie. Un soir de demi lune, nous nous sommes retrouvés dans le jardin avec mon frère et les deux sœurs. Elles voulaient nous avouez quelque chose. Je me demandais bien quoi. Alors j’ai su. Elles étaient toute les deux des vampires et nous avait demandé si nous voulions bien les nourrir. Andrew à accepter car, comme je te l’ai dis avant, il était raide dingue de Rose et moi j’ai accepté car j’aimais les défis. Alors Violette a bu mon sang et j’ai bu le sien. Andrew et Rose ont été se promener et je suis resté seul avec Violette. Elle m’a avouée qu’elle et sa sœur devaient partir car les gens se demanderaient pourquoi est-ce qu’elles ne vieillissent pas. Le lendemain elles étaient partit et Andrew m’a rejoint dans le jardin. Il m’a accusé d’avoir manipulé Violette pour qu’elle persuade Rose de partir. Il était aveuglé par sa haine envers moi et à tiré l’épée. J’ai donc aussi tiré la mienne. Un combat acharné s’en ai suivit mais j’ai toujours été le plus fort. J’ai planté mon épée dans le cœur de mon propre frère et il est tombé. Je me suis approché pour reprendre mon bien et avec les dernières forces qu’il lui restait, il a lui aussi planté son arme dans mon cœur. Nous nous sommes entretués. Ensuite, on c’est réveiller chacun dans sa tombe, en vampire. Moi, je suis rester arrogant, puissant, manipulateur… en faite je suis rester le même. Et Andrew pareille. Par exemple à Philadelphie, c’est moi qui ai tué toute ses femmes. Mais c’est mon frère que les autorités on accusé et il a été obliger de fuir. Je m’amuse à le suivre et à le torturer mentalement. Puis il est arrivé ici et il t’a vu. Tu étais le portait crachée de sa bien-aimée. Et toute sa haine, tout son malheur, c’est répandu en lui. Il a séduit ta concurrente et t’as tendu un piège. Je n’aurais jamais cru sa de lui dis en passant. Puis il t’a entraîné dans cette forêt pour te tuer. Son esprit est devenu dérangé. Rose l’a tellement fait souffrir qu’il rêve de la tuer de ses propres mains. Il n’avait même pas fait attention que tu étais humaine et non vampire. Tout ce qu’il veut, c’est ta mort… enfin la mort de Rose et de Violette. J’ai longtemps cherché leurs traces mais je ne les ais pas retrouvées. Bref, il se pourrait bien que tu sois leur… réincarnation en quelque sorte ; que tu réunis leurs deux esprit dans le tiens.
_Je serai les deux ?
_Oui, en quelque sorte.
_Bien, je crois que je vais rentrer chez moi.
Je me leva, le salua et sortit de sa villa puis j’enfourcha mon Scooter et rentra chez moi. Je le gara dans le garage et alla dans ma chambre en courant. Je souleva la latte et en sortis mon journal.

"Damon est un vampire. Il a bu mon sang et j’ai bu le sien. C’est une sensation très… étrange. Aujourd’hui, Damon m’a raconté sa vie, son histoire. Dans son temps, il a connu deux jumelles : Rose et Violette. Les deux s’appellent Evans, elles font parties de ma famille et sont des vampires, ce qui veut dire que j’ai des vampires dans la famille. J’ai un petit problème par contre, Andrew aussi est un vampire et il compte bien me faire la peau. Pourquoi ? Juste parce que la fille, désoler, la vampire qu’il aimait la quitter et que je suis son double. Ironique, non ? D’après Damon, mon esprit est le regroupement de celui de Violette et de Rose, du coup j’aurais les deux en moi en quelque sorte. Bon, pour l’instant il y a plus important que ces broutilles. Plus important qu’un taré qui veux me tuer pour se venger d’une de mes parents ? Oui. Je crois que… ben que j’aime Damon. Oui je sais, c’est impossible. Mais je me sens en sécurité avec lui et… c’est compliquer à déterminer les sentiments qu’il me procure. Je crois que je serais prête à donner ma vie pour sauver la sienne. Mais la grande question est : Est-ce qu’il ressent la même chose pour moi ? Parce qu’il m’a dit que j’étais exactement la même que Violette physiquement et mentalement et pourtant, il m’a assuré que Violette était devenue sa meilleur amie, mais pas sa petite amie. Est-ce lui qui ne voulait pas ? Est-ce elle ? Sa m’énerve car du coup je ne sais pas si j’ai une chance. C’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. "

Je ferma mon journal et le cacha. Je m’allongea dans mon lit et ferma les yeux. Je m’imaginais ce qui pourrait être ma vie si Damon et moi étions ensemble. Sa aurait été merveilleux. Je finis par m’endormir, le sourire aux lèvres.

Je n’avais rien dis à Rubis. Je sais, elle est ma meilleure amie et c’est une sorcière, elle aurait pu comprendre, mais j’aurais trahis –encore une fois- le secret de Damon. Si je devrais le trahir, je le ferrais pour une bonne cause. Tiens en parlant de lui, je ne l’ai pas revus mais il y a eu encore un meurtre. J’espérais juste qu’il ne c’est pas encore fait enlever par Andrew, je ne vais pas déchirer mes vêtements dans ce puit miteux encore une fois. J’avais besoin de croire en quelque chose là tout de suite, ce n’était même plus un besoin, c’était vital. J’ouvris mon tiroir et sortit un petit coffret argenté sertis de pierres précieuses grise puis la posa sur mon bureau et m’assis devant lui, sur ma chaise. J’ouvris le coffret délicatement et en sortis un magnifique collier. C’était une chaîne argentée avec un croissant de lune comme pendentif. J’avais toujours adorée ce pendentif, depuis toute petite. C’est ma grand-mère qui me l’avait offert, elle m’avait racontée que chaque fille de la famille Evans en possédait un. Je l’attacha autour de mon cou et laissa retomber mes cheveux dans mon dos. J’enserrais le pendentif dans le creux de ma main et espérais. J’espérais sérieusement qu’il pourrait m’aider. A quoi ? Aucune idée. A me retrouver je suppose. Je soupira et le cacha sous mon haut puis j’attrapa ma veste et sortis de chez moi. Il fallait que j’aille retrouver Rubis ; elle m’avait donnée rendez-vous dans le cimetière.
Je la vis, assise dans l’herbe sous le soleil. Elle me fit signe et je m’installa à son coter.
_Qu’est-ce que tu veux ? Demandais-je.
_Te parler.
_Me parler ?
_Oui. Tu te souviens de l’autel dans le souterrain où nous avons retrouvée Damon ?
_Oui.
_C’est un truc de sorcellerie. Il faut être puissant pour pouvoir effectuer les sorts que cette personne à enclencher. J’ai fais des recherches avant de t’en parler, je voulais en être sûr.
_Et qu’est-ce que t’as trouvée ?
Elle plongea son regard dans le mien.
_En faite, il y avait plusieurs sorts. Celui que j’ai su identifier c’est un sort de possession, autrement dit que cette personne peut contrôler qui elle veut quand elle veut. Ensuite il y a un autre sort, le Visium Cantique. Il permet au pratiquant de voir ce qu’il veut des yeux de n’importe qui, c’est un sort puissant. Et le dernier c’est un sort d’illusion. La où les personnes visées verrons ce que les pratiquant auront envie qu’elles voient. On reconnaît les personnes atteintes d’un de ces sorts grâce à une marque sur le corps. Moi, par exemple, si j’envoûte quelqu’un sa marque sera une colombe ; mais on ne parle pas de moi là. Je doute que ce soit Andrew qui ait lancé tout ces sort, il n’est pas assez vieux.
_Si, justement, répondis-je.
J’étais consciente qu’en révélant le secret d’Andrew, je dévoilerais aussi celui de Damon. Je me demande bien pourquoi est-ce qu’il me faisait confiance, mais bon…
_Bah non, il n’a que seize ans, rétorqua Rubis.
Je soufflai un bon coup.
_Tu te trompe, il n’a pas seize ans mais cinq cents ans environs, avouais-je.
_Hein ?
_Andrew est un vampire et non un humain normal.
_Comment aurais-tu pu fuir un vampire deux fois de suite alors ? Railla t-elle.
_Dans la forêt, c’est Damon qui m’a sauvée et la deuxième fois vous êtes arrivez à temps.
_Damon ?
_Damon Connor, c’est son nom.
_Connor ?!
_C’est le frère ennemi d’Andrew et… il est lui aussi vampire.
Alors tout c’est déroulé vite. J’ai parlée et parlée ; évacuant ce secret trop lourd pour mes seules épaules. J’ai racontée l’histoire d’Andrew et de Damon, n’oubliant ni leur statue ni leur rencontre avec mes deux parentes. Je vidait mon sac -à quelqu’un d’autre que mon journal- sans reprendre mon souffle ; voulant en finir au plus vite. Rubis m’écoutait sans m’interrompre, sans bronchée, sans faire de gestes. Je lui avouai même mes sentiments pour Damon –non sans avoir veillée à qu’il n’y a pas de corbeau dans les parages. Au bout d’une dizaine de minute, j’avais achevée mon récit. Je regardais Rubis, attendant une quelconque réaction de sa part, le seul truc que j’ai eu, c’est un sourire triste. Mon amie se leva et, sans un mot, m’invita à me lever à mon tour. Ce que je fis. Elle finis par ouvrir la bouche ; mon estomac et ma gorge étaient nouées. Son sourire triste finit par s’envoler et laissa place à une mine réjouie.
_J’en reviens pas, chuchota t-elle. Tu aimes Damon ?
_Attends, je viens de t’avouer qu’il était un vampire et toi, la seule chose qui t’interpelle c’est que je ressens quelque chose pour lui ?
_Il le sait ?
_Non, je ne sais pas quelle serait sa réaction.
Rubis me lança son fameux regard : « trouve une autre excuse ». Je lui souris, amusées. Puis, elle m’attrapa le manche et me força à la suivre.
Elle s’arrêta de courir devant chez Damon. Je n’y avait même pas fait attention tellement j’étais exténuée. J’avais l’impression que mes poumons allaient exploser et je haltais comme un chien, cherchant de l’air. Je finis par lever les yeux et vis la villa du vampire se dresser devant moi. Je déglutis difficilement pendant que Rubis, pas essoufflée la moins du monde, frappa à la porte. Damon ouvrit la porte et parut étonné de nous voir là alors que la nuit commençait à tomber. Il me questionna du regard et j’haussai les épaules pour lui dire mon ignorance. Rubis le poussa un peu et pénétra dans la villa, l’air décidée. Damon m’invita à entrer. Une fois qu’on se fut tous assit autour de la table de la cuisine –sous ordre de Rubis- Damon finit par demander ce que nous faisions là. Rubis lui expliqua sa découverte sur les sorts. Quand elle se mit à parler de sang de sorcier mélanger à de sang de vampire, Damon me regardait en fronçant les sourcils.
_Il se pourrait que ce soit un sorcier, transformer en vampire, qui n’a pas arrêter ses sortilèges. Ou alors un vampire qui pratique de la sorcellerie. Andrew s’intéressait-il à la magie ? demanda Rubis.
_Aucune idée, répondit Damon avant de se tourner vers moi. T’étais obligée d’y dire ?
_Non, mais si on veut trouver et arrêter Andrew, il ne faut aucun secret entre nous trois, répondis-je.
_Aucun secret ? demanda Rubis l’air de rien.
Je la fusillai du regard.
_Non aucun, rétorquais-je.
Elle me souris, amusée de la situation -qu’elle possédait dis au passage. Puis elle se leva et me fis un clin d’œil.
_Bon j’y vais sinon ma mère va paniquer. Je préviens ta mère que tu ne rentres pas ce soir.
Avant qu’un de nous ne puissent répondre, elle sortit de la villa.
_Je la déteste, grommelais-je.
Damon se mit à rire et je le fusillai du regard :
_Pourquoi tu rigoles toi ?!
_Pour rien.
Il finit par se calmer et retrouva son sérieux. Je lui souris, ma mauvaise humeur avait disparut.
_Je peux te poser une question ? Demandais-je.
_Vas-y.
_Est-ce que tu l’aimais ?
_Qui ?
_Violette.
Un long silence s’ensuivit. Quelle réponse allait-il me donner ? Oui ? Non ? Sans m’en rendre compte, je sortis mon collier et me mis à le tripoter. Les yeux profond de Damon se braquèrent dessus mais il ne dit rien. Je finis par le cacher de nouveau sous mon haut.
_Oui.
Il m’avait répondu ?
_Tu l’aimais ?
_Oui, je l’aimais, murmura t-il.

Je sentis mon cœur louper quelques battements et ma vue se voila d’un rideau de larmes. Je me leva, le salua et courus hors de cette villa. Il aimait Violette. Comment avais-je pu croire qu’il me verrait autrement que d’une source de sang chaud ? Il me l’avait dit lui-même, il tuait les humains pour se nourrir. N’était-ce pas lui qui avait tué tout ces filles à Philadelphie ? Il est un vampire sanguinaire, manipulateur, méchant et sans scrupule. Comment avais-je pu le sauver des souterrains ?! J’ai été trop bête ! J’aurais dû le laisser agoniser au fond de son puit ! Je pénétrai dans la forêt, me baissant sous les branches hautes et sautant par-dessus les basses. Je courrais et courrais, cherchant à m’éloigner à tout prix de Damon. D’ailleurs, il portait bien son nom : Démon. C’était un démon de la pire espèce. Mon Dieu que je le déteste ! Je finis par m’arrêter de courir et marcha. La nuit était calme et silencieuse. Les feuilles mortes étouffaient le bruit de mes pas. Sans m’en rendre compte, je finis par arriver à la clairière de pique-nique. Je m’avança jusqu’au tronc à terre et regarda par terre. Il y avait des traces de sang à l’endroit où j’avais été tabassée par Andrew. Un frisson me parcourus quand je me souvins de tout. Je m’empressa de chasser ses pensés noire et quitta la clairière. Je m’engouffra de nouveau dans la forêt et regarda les étoiles. Elles brillaient de milles feu ce soir dans le ciel noir. Je jeta un coup d’œil sur la lune, elle était encore un croissant de lune. A croire qu’elle n’était jamais pleine. Je sortit mon pendentif et le leva en l’air, au dessus de ma tête. La lune en vrai et celle de mon pendentif étaient identiques. Le hale de la lune passa à travers mon collier et quelque chose apparut sur la pierre précieuse. Je la scruta et vis une image à l’intérieur : un loup. Etrange. Mais le plus étrange, c’est que en dessous il y avait des initiales. Et pas n’importe lesquels : A.E. Ashley Evans.
_Il faudrait peut être rentrer chez toi.
Je me retourna subitement et poussa un cri strident avant de me sentir bête.
_Damon ! M’exclamais-je. Tu m’as fait peur.
Il m’adressa un sourire en coin. Je le détailla sous le clair de lune ; il c’était changé. Il portait un T-shirt, un jean et des baskets noirs ainsi qu’une longue cape de la même couleur ; comme celle de Dracula.
_Qu’est-ce que tu fais là ? Questionnais-je.
_Et toi ? répliqua t-il.
_Je rentrais chez moi.
_Voyons, ne soit pas sotte, et en plus t'es pas dans la bonne direction. Tu vas rester chez moi ce soir, je te rappelle qu’Andrew sait tout sur toi.
Il avait raison. Je soupira et accepta. Il me demanda si j’étais prête.
_Ben oui, prête pourq… ?
Il me prit dans ses bras comme si j’étais une princesse et se mit à courir.
_Respire pas, conseilla t-il.
Ce que je fis. Au bout d’une minute même pas, je me retrouvais assise sur le canapé. Damon avait refait tout le trajet avec moi comme boulet en une minute alors que moi sa m’avais pris plus qu’une dizaine de minute ! C’est sûr, il courait vite ; très vite même. Damon entra dans le salon avec une tasse de chocolat chaud dans les mains. Il me la tendit et je remarquai que j’étais enfoui dans une grande couverture noire. Je la pris et me réchauffa les mains à son contact. Le vampire s’assit en face de moi, sur le canapé.
_Pourquoi t’es tu enfuis comme ça ? demanda t-il.
Je détournai le regard.
_J’avais envie.
_Tu fais une bien piètre menteuse, surtout que tes arguments ne sont pas très convainquant.
Je lui tirai la langue comme une gamine de cinq ans. Il me sourit, amusé.
"Je sais pourquoi tu es parti. "
"Alors pourquoi tu me le demandes ?"
"Je voudrais l’entendre de ta bouche."
"Alors tu peux toujours courir jusqu’à devenir champion de course à pied. "
"Champion de course à pied ?"
"Ouais. "
Il se mit à rire.
_T’as de drôle de proverbe tu sais ?
_Ouais on me le dit tout le temps.
"J’attendrais alors."
"Ouai car je suis pas prête de l’avouer."
Je bus le chocolat chaud et le posa sur la table basse. Je m’enfonça dans la couverture toute chaude et douillette et regarda Damon dans les yeux. Il semblait tendu. A j’y étais ; il n’avais sûrement pas chassé depuis que je l’avais sauvé.
_Va chasser, tu en as besoin et je ne suis pas sûr de te donner tout le sang dont tu as besoin. Mais, je te préviens, ne tus personne.
Il me sourit.
_Oui maman, railla t-il. Mais, s’il te plait, n’invite personne à entrer.
Puis, dans un battement de cil, il disparut. Etais-je en train d’éduquer un vampire ? N’importe quoi. Je m’allongea confortablement dans le canapé et ferma les yeux.
Je me réveilla ; mais pas dans le canapé. J’étais dans un lit à baldaquin, dans une chambre. Damon avait du me mettre au lit, à moins que je ne sois subitement devenue somnambule. Je m’étirai et sortit du lit, des vêtements était plié sur une chaise. Je m’approcha et reconnue mes vêtement. Une fois avoir trouvée la salle de bain, je pris une bonne douche et me coiffa puis je m’habilla. Une fois prête, j’admirais la chambre. Elle n’étais faite que de deux couleurs : du rouge et du blanc ; tout simplement magnifique. Je sortis de la chambre et descendis les escaliers pour aller dans la cuisine, l’odeur ne m’avait pas trompé. Des œufs au bacon tout juste préparé se trouvait sur la table mais aucun signe de Damon. J’allai dans le salon et le vis, allongé sur le canapé et il dormait. Je sourit et alla le voir. Il avait l’air tellement serein, mais le plus important était qu’il avait reprit des couleurs. Je pris la couverture qui était à terre et le couvrit. Puis je déposa un baiser sur son front et retourna dans la cuisine pour manger ; pas le choix, mon ventre criait famine. Comment avais-je pu détester un être si attentionné ? Il ne m’aimait peut être pas, mais je pouvais vivre avec ; enfin je crois.

Je venais tout juste de finir la vaisselle quand Damon pénétra à son tour dans la cuisine. On aurait dit qu’il c’était coiffé avec un pétard, je lui adressa un sourire amusé.
_Je vois que tu as trouvée les vêtements, dit-il. C’est Rubis qui les a déposée ce matin, expliqua t-il quand je l’interrogea du regard.
Je soupira et m’approcha de lui pour lui ébouriffer les cheveux. Il me fit son éternel sourire en coin et s’éclipsa. J’alla dans le salon et m’assis sur le canapé, attendant Damon qui revint quelques minutes plus tard. Il s’assit en face de moi et je plongeai dans l’infini noir de ses pupilles.
_Tu l’aime toujours, Violette ? Demandais-je.
_C’est compliqué.
_J’ai tout mon temps et toi tu as l’éternité. Allez, vide ton sac.
_Oui je l’aimais. Elle était très belle et forte ; autant mentalement que physiquement. Et elle était inaccessible et unique. Mais à cause d’elle, j’ai damné mon frère. Je ressens toujours quelque chose pour Violette, mais c’est beaucoup moins fort qu’avant. (Il me regarda dans les yeux et je pus voir ses pupilles briller) Maintenant il y a quelqu’un d’autre.
Cette dernière phrase était murmurée mais je l’avais entendu comme s’il me l’avait dit à l’oreille. Il y avait quelqu’un d’autre. Moi ? Une autre ?
_Me dit pas que c’est Rubis, lâchais-je.
Il me regarda et explosa de rire. Je me joignis à lui.
"Pourquoi Myrtille pendant que tu y es !"
"Elle est super belle."
"Peut être, mais pas autant que toi. "
Je me sentis rougir.
"Peut être pas Myrtille, mais Violette et Rose, si."
"Normale."
"Est-ce que tu sais si elles avaient un collier comme celui là ?"
Je sortit mon collier de sous mon haut et lui montra. Il s’approcha et s’assit à mon coter puis il prit le pendentif entre ses doigts.
_Exactement le même, souffla t-il.
_Chaque filles de la famille Evans en possèdes un ; même si je ne me souviens pas d’avoir déjà vu ma mère le porter… Bref.
Il laissa retomber mon collier au moment ou Rubis pénétra dans la pièce.
_On t’a jamais appris à frapper ?
_Non, répondit-elle en lui tirant la langue.
Puis elle se tourna vers moi et me sauta dans les bras avant de me tendre une lettre. Je la pris et l’ouvris. Elle était de Cristal. Je la lu à voix haute, car je doutais que Rubis l’est lu avant moi.

Ashley, Rubis.

Vous me manquer atrocement, je ne passe pas une seule journée sans penser à vous. J’espère sincèrement qu’Andrew ne t’a pas mis la main dessus Ashley. D’après ce qu’on raconte aux infos, les meurtres n’ont pas cessés. Je m’en veux de ne pas être restée auprès de vous, j’espère sincèrement que nous nous retrouverons. J’ai été dans mon nouveau lycée, c’est un peu comme le notre. En tout cas, la reine n’est pas aussi belle que toi Ashley, sa je peut te l’assurer, et elle est pire que Myrtille –si, si c’est possible !- un truc de malade. Vous resterez à jamais dans mon cœur, nous trois c’est pour la vie. « A la vie, à la mort » comme on dit chez moi. Je vous aime.

Votre Cristal.

Je replia la lettre et sécha les larmes qui roulaient sur mes joues. Rubis aussi pleurait. J’attrapa un stylo et une feuille, sûrement poser là par Damon, et me mis à écrire.

"Cristal à jamais dans nos cœurs,

Si tu savais à quel point toi aussi tu nous manques. C’est plus pareil sans toi. Et ne t’inquiète pas, Andrew ne m’a pas encore mit la main dessus et je compte bien à ne jamais y remédier. Tu as raison, les agressions n’ont pas cessés, le pire c’est que Rubis et moi-même avons trouvé un des corps. C’était horrible ! Il était mort depuis pas longtemps et Andrew était encore sur les lieux, crois moi nous avons prit nos jambes à nos cou ! C’était Brandon CRISS, tu te rappelles de lui ? En tout cas, merci pour le compliment. On a trop de truc à se dire mais je ne vais tout t’écrire dans une seule lettre, après on aura plus rien à se dire. Je vais te résumer tout ça grosso modo : Alors Andrew est un vampire. Il a un frère qui s’appelle Damon –c’est le corbeau, tu te rappelles de lui ?- lui aussi vampire mais comparé à son frère, ce n’est pas un psychopathe. Je sens qu’il y a quelque chose de beaucoup plus puissant que ce que les éléments nous laisses croire. Quoi ? Aucune idée. Ne le prend pas mal, mais tu as bien fait de quitter la ville, comme ça il ne t’arrivera rien quand nous allons essayer d’arrêter cette force.

Tes Ashley et Rubis qui t’aiment."

Je plia la lettre et la tendis à Rubis. Soudain, son sourire disparut et ses yeux verts regardèrent le vide.
_Qu’est-ce qu’elle as ? Demanda Damon en essayant de la faire revenir à elle.
Il passa plusieurs fois sa main devant son visage.
_Ne la touche pas ! M’exclamais-je quand il allait la secouer.
Rubis finit par me regarder. Elle était possédée par un autre esprit que le sien. Ses yeux étaient maintenant voilés d’un voile argentée, Rubis posa sa main sur mon bras.
_Ashley Evans, dépêche toi d’agir, toi seule peux nous sauver maintenant. Tes amis peuvent t’aider mais tu dois mettre fin à ça. Deux personnes des Ténèbres veulent se venger de trois personnes. Il y aura des victimes. Toi seule peut les arrêter, alors ne te sépare jamais de ton collier et arrête les.
Les yeux de Rubis se révulsèrent et elle tomba dans les bras de Damon qui la posa sur le canapé. Elle reprit lentement ses esprits. Damon lui passait un gant de toilette humide sur son front. Rubis se releva.
_Désoler, dit-elle avant de disparaître.
Damon me jeta un coup d’œil. Je m’affala sur le canapé et me pris la tête entre mes mains. Les larmes roulèrent sur mes joues, pourquoi est-ce que sa m’arrivait à moi ? Il y a des tonnes de filles qui rêvent d’être à ma place et sa tombe sur moi. Je n’ai rien demandée moi ! Je voulais juste avoir une existence normale. Damon s’assit à mon coter et me frictionna les épaules en silence. Je posa ma tête contre son torse –musclé dit en passant- et essaya d’arrêter mes larmes. Je finis par m’endormir.
Une semaine. Voilà le temps que j’avais passée chez Damon. Il ne semblait pas être pressé que je parte de chez lui, à croire qu’il aimait la compagnie d’une humaine. On n’avait pas découvert grand-chose sur les deux personnes des Ténèbres qui voulaient se venger et les personnes qui étaient en danger. En faite, nous ne savions rien du tout sur eux. Damon pense que sa pourrait être Violette et Rose mais il ne voit pas pourquoi est-ce qu’elles voudraient se venger et de qui. De lui et d’Andrew ? Pourquoi ? Parce qu’ils c’étaient entretuer ? Et c’est qui cette troisième personne ? La par contre on a aucune idée ; on à fait choux blanc. Il fait nuit et je suis dans la forêt. Damon ne le sait pas, il piquerait une de ces crises sinon ! Il c’est mit en tête de me protéger contre son frère. Bon ok, j’ai besoin d’être protégée mais ce n’est pas une raison pour m’interdire de sortir de chez lui ; on dirait ma mère ! Je regardais la lune, qui, pour une fois, était pleine. Damon était partit chasser et j’avais le champ libre ; sa faisait quatre jours que j’étais cloîtrée chez lui, j’avais besoin de prendre l’air. Je marchais sous le clair de lune et arriva, sans l’avoir fait exprès, dans la clairière où se trouvait le puit où nous avions retrouvé Andrew. Je m’approcha doucement de lui et me pencha doucement au dessus. Il faisait encore plus sombre que la première fois où on avait été en aide à Damon. Je me retourna et rentra dans la villa de Damon.

Damon était rouge pivoine.
_Hors de question ! Rugit-il.
_Tu as peut être une autre solution ? Ripostais-je.
Je l’avais mit en colère. Mais comment voulait-il faire des recherches autres qu’à cet endroit ? Le puit était notre dernière chance. Damon ne me répondit pas, serra la mâchoire et me montra son dos.
_C’est bon, lâcha t-il, mais tu reste hors du souterrain.
_Pis quoi encore ! Tu as entendu Rubis comme moi, je suis la seule à pouvoir les arrêter alors n’essaie pas de m’empêcher d’entrer dans ce souterrain car j’y entrerais que tu le veuille ou non !
Il se retourna et plongea ses yeux dans les miens.
_Tu as intérêt à faire attention à toi.
_T’es pas le premier à me dire sa.
_Te connaissant, on ne te le dira jamais assez.
Je lui tirai la langue.
_On y va se soir à la tombée de la nuit, décida t-il.
Je hocha la tête et jeta un coup d’œil à Rubis qui était restée silencieuse tout le long de notre altercation. Elle avait le visage fermé ainsi que ses yeux et était adossé au mur.
_Tu viens avec nous Rubis ?
_Comment pourrais-je louper ça ? répondit-elle.
Elle ouvrit les yeux et une lueur féroce y passa. Je connaissais ce regard, elle savait bien les enjeux ainsi que les risques qu’elle encourait mais elle serait de la partie.
Enfin la nuit, j’avais attendu ce moment toute la journée. Nous nous étions tous habillés en noir –ce qui ne changeait pas grand-chose pour Damon- et on était dans la forêt ; juste devant le puit. Je jetai un coup d’œil à la lune, ce n’était plus qu’un croissant. C’est étrange à quelle point elle changeait vite, hier elle était pleine et là elle est un croissant. Mais bon, je ne vais pas chercher, les croissant de lune portait chance à la famille Evans. Damon me prit dans ses bras comme une Princesse, prit appui sur le rebord du puit et sauta. Je m’accrocha à son Pull comme une noyée à une bouée et ferma les yeux. Quand je les rouvris de nouveau, on était dans le souterrain et Damon avait les pieds sur terre. Il n’avait fait aucun bruit en atterrissant, bien sûr je n’allais m’en plaindre. Rubis apparut à notre coter. Je remarqua finalement que j’étais toujours dans les bras du vampire. Je revins sur mes pieds brusquement et me sentis rougir. Heureusement que nous étions dans le noir… Mais attendez ; Damon n’est-il pas sensé voir dans le noir ? Si. Je suis foutue. Il se mit en marche suivit par Rubis et de moi-même. Je rentra de plein fouet dans une toile d’araignée et me sentis défaillir. Je détestais ces bébêtes là. Mais alors quand je sentis quelque chose se balader sur mon visage, je fis appel à tout mon self-control pour ne pas hurler et courir dans tous les sens. Je devins livide et mon cœur se mit à battre plus vite tandis que mon visage se métamorphosa et je devins livide. Damon, qui avait sûrement dû entendre les battements de mon cœur, se retourna et s’approcha de moi.
"Ashley ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?"
"Araignée."
"Quoi ?"
"Araignée se balader sur mon visage… j’ai horreur de ces choses là."
"Attend je vais t’en débarrasser".
Il passa sa main dans ma nuque et en sortit une araignée aussi grosse que ma main ; chaque patte devait faire cinq centimètres et son corps était énorme et tout velu. Je ravala mon haut-le-cœur et m’efforça d’oublier les sensations de ses immondes pattes sur mon corps. Damon la reposa à terre.
"Tu ne l’écrases pas !"
"Si je la tus, l’insecte qui se nourrit de ces bestioles ne pourra pas manger."
Je retins un commentaire et repris la route. On avait encore du chemin à faire. Quelque chose passa entre mes jambes et je m’empêchai d’hurler tandis que les larmes perlèrent au bord de mes yeux. J’avais toutes les choses grouillantes en horreur. Damon le remarqua et essaya de me prendre dans ses bras.
"Non, non ça va. Je peux encore marcher."
Un truc rampant se glissa dans la manche de mon pantalon, ma mâchoire claqua et je m’efforçai de ne pas hurler. A la place, je sautai sur moi-même et quand la chose tomba de mon pantalon, je lui donnai un coup de pied qui l’envoya valser.
"Ok, prends moi dans tes bras."
Il me reprit dans ses bras, un sourire amusé sur les lèvres tandis que moi je tremblais de dégoût. Comment Rubis faisait-elle pour ne pas tomber sur ses trucs répugnants ? Mais bon, j’étais en sécurité sans les bras du vampire. On finis par déboucher dans la partie du souterrain où on avait retrouvé Damon. Je le sentis se crisper et il me reposa à terre. Personne. Il n’y avait personne. Andrew devait être de sortit et on comptait bien en profiter. Je jetai un coup d’œil au vampire, son visage c’était fermé. Je le comprenais, il avait été séquestré et torturé dans cette partie du souterrain. Qui ne le serait pas à sa place ? On sortit de l’ombre et entreprit d’inspecter les lieux. Rubis se dirigea vers l’autel tandis que moi j’allais inspecter les endroits que nous n’avions pas encore vu. Damon alla à l’endroit où il avait été enchaîné. Je m’en voulais de lui refaire vivre tout ça, mais si nous voulions avancer il fallait que nous revenions dans cet endroit et Damon ne nous aurait jamais laissé y aller sans lui. Il y avait toujours les chandeliers allumés accrochés aux murs mousseux, les chaînes, tout. Mais cette fois je vis une autre ouverture que celle où on était rentrés. Je m’approchai, les ténèbres l’enveloppaient et je ne distinguais pas grand-chose. Je fis demi-tour, en faite je n’avais pas trop envie de refaire connaissance avec les bestioles ou même Andrew. Je me retourna et alla voir Rubis qui inspectait l’autel.
_Rien n’a bougé, murmura t-elle.
_Quelque chose de nouveau ?
_Non, on a toujours celui de l’illusion, du Visium Cantique et celui de possession.
_Ok, appelle moi si tu as du nouveau.
Je tourna les talons et alla retrouver Damon qui était resté planté devant la grille qui l’avait retenu une semaine. Je m’approcha et posa une main sur son épaule, il tourna la tête vers moi mais reporta son attention sur cette grille.
_C’était la première fois que j’étais dans une possession de faiblesse, susurra t-il.
_Sa arrive à tout le monde.
_Pas à Damon Connor. Toute les créature des Ténèbres ont peur de moi, ils me craignent Ashley. Jamais on ne m’a contredis, jamais on ne m’a mit des battons dans les roues, jamais on ne m’a interdis quoique ce soit et jamais, non jamais, on ne m’a dominé et humilié comme je l’ai été pendant une semaine.
_Tout le monde à une faiblesse Damon.
Il ferma les yeux et poussa un soupire. Un bruit métallique nous fit nous retourner, Rubis était face contre terre et inconsciente. Je me précipita vers elle et alla la pris dans mes bras pour lui tapoter les joues. Rien. Je me retournai, sentant quelque chose de pas normale derrière moi. Je vis juste un geste. Un bruit métallique. Puis un mal de crâne me pris. Ensuite je tombai à terre. Pour finir le noir.

Hiii c'est trop trop trop génial!!!

La suite! La suite! Very Happy

Heureuse que sa te plaise Kyla Very Happy

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Je repris connaissance. J’ouvris les yeux et poussa un gémissement. Mon mal de tête était finalement partit. Je regardais autour de moi, j’étais toujours dans le même souterrain où est-ce que je m’étais évanoui. Mais qu’est-ce qu’il c’était passé ? J’étais attachée poings et chevilles liés à des barreaux, suspendue en l’air. Je tournai la tête, Damon et Rubis étaient dans le même état que moi. Je tournai la tête et vis Andrew attaché lui aussi comme nous. Pourquoi était-il attaché ?
_Ashley ? demanda Rubis.
_Rubis, ça va ?
_J’ai connu mieux.
_Pareil, répondis-je puis je me tournai vers Damon. Damon ?
_Encore une fois assommé, je vais finir par prendre un abonnement, railla t-il.
_Oh c’est bon hein, t’es pas le seul maintenant. En faite j’ai une colle pour toi : Que fait Andrew enchaîné comme nous ?
Damon regarda son frère, visiblement surprit :
_Alors là je sèche.
_Moi aussi, intervint Rubis.
Andrew leva les yeux vers nous et j’y lu une profonde souffrance. Je le détaillai, ses vêtements étaient en lambeaux et il était couvert de sang. Vu sa maigreur et sa blancheur, il devait être ici depuis un sacré bout de temps.
_Comment cela se fait-il qu’on ne l’ait pas vu ? Questionnais-je.
_Le sort d’illusion, répondit la sorcière. J’étais en train de fouiller l’autel quand j’ai remarquer une marque sur mon avant bras, je voulais vous prévenir mais on m’a assommée. Les personnes derrière tout sa savaient qu’on allait revenir et ils voulaient que l’on continu à croire que c’était Andrew derrière tout sa…
_Excellente déduction ma chère, la coupa une voix.
Elle venait de l’autre sortit, celle qui était entourée des ténèbres. Une personne en sortit et je crus que ma vision me jouait des tours. C’était mon double !
_Violette ! s’exclama Damon.
_Je vois que tu te rappelle de moi Damon, sourit-elle.
_Je croyais que tu avais disparue.
_Tu te trompais ! Pendant tout ce temps nous vous avons suivit !
_Nous ? Demandais-je. Rose aussi est ici ?
Violette se tourna vers moi et sembla seulement remarquer ma présence. Un sourire passa sur ses lèvres et elle approcha de moi. C’était flagrant la ressemblance entre nous deux. Nous avions la même démarche, le même sourire, le même regard. Elle passa son doigt parfaitement manucuré le long de ma joue et sur mes lèvres.
_Oh une autre Evans est parmi nous, susurra t-elle avant de se tourner vers Damon, on dirait que nos familles sont destinées à se connaître.
_Effectivement.
Violette se tourna de nouveau vers moi :
_Et pour répondre à ta question, oui Rose aussi est ici. On dirait que tu connais bien notre histoire.
_Je sais juste que c’est vous qui avez partagez votre sang avec Andrew et Damon et que vous êtes partit. Ensuite Andrew a cru que c’était Damon qui vous avez poussé à partir et ils se sont entretués.
_Très bon résumé.
Elle se tourna et claqua des doigts. Rose entra à son tour, un sourire timide sur les lèvres. C’était étrange. Violette et Rose étaient jumelles mais elles étaient tellement différentes. Je sentais l’aura de Rose, elle était fragile et influençable, comme me l’avait décri Damon. Quand à Violette, je sentais une aura en force et puissante. Elles avaient un point commun dans leurs auras, elles appartenaient au Ténèbres.
_On revient, ne vous en faite pas, minauda Violette.
Puis elles partirent, nous laissant seuls face à face. Je jetai un coup d’œil à Andrew, il était dans un drôle d’état, rien à voir avec la personne que j’avais vue la première fois.
_Expliques nous Andrew… enfin si t’en as la force, supplia Damon.
Andrew leva les yeux et regardait son frère. C’était la première fois que je les voyais tout les deux en même temps, eux aussi se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Surtout que les yeux d’Andrew n’étaient plus bleus mais aussi noir que ceux de son frère, il n’avait pas dû chasser depuis un sacré bout de temps. Il soupira :
_Tout à commencer la première fois où je t’ai vu Ashley, j’ai cru dur comme fer que tu était une des jumelles et je voulais leur morts ; elles m’on tellement fait souffrir toute les deux… Bref. J’ai voulu te faire la peau dans la forêt mais quand tu m’as embrassée, j’ai sentis que tu étais humaine et non vampire alors je n’allais rien te faire mais je ne contrôlais plus mon corps. J’ai assisté à ce que je t’ai fait enduré sans pouvoir rien faire, j’en étais horrifié. Puis, quand Damon m’a chassé à coup de pied au cul, j’ai couru à travers la forêt et je suis venu ici. J’ai vu les jumelles et tout c’est mis en place dans ma tête. Elles m’ont attachée et torturer pendant je ne sais pas combien de temps, j’ai tout enduré, me disant que tout ça n’était qu’un cauchemar, qu’un affreux cauchemar. Puis je les ai vu emmener Damon ici, il était dans un de ces états, je ne l’avais jamais vu comme ça ! Elles l’on torturé sous mes yeux, je hurlais et me débattait mais j’étais trop faible et solidement attaché puis il ne semblait pas me voir. Ensuite je t’ai vu venir le libérer avec ta copine, vous êtes passées devant moi sans me voir. J’ai su que vous ne deviez même pas sentir ma présence. Vous êtes repartit. Puis j’ai attendu et me suis fait torturé. Rose et Violette on prévu que vous alliez revenir, quand elles ont sentis votre présence, elles se sont planquées dans l’autre sortit. Je voulais vous prévenir en vain. Puis vous vous êtes fait chopés et vous savez le reste.
_Alors ce n’est pas toi qui est entré dans ma chambre pour me voler mon journal ? Demandais-je.
_Comment aurais tu voulu que je te le vol ? Tu ne m’as jamais invitée à entrer chez toi.
_Comment ça ?
_Pour qu’un vampire entre chez quelqu’un, il faut qu’il en soit invité, expliqua Damon.
_A ok, je ne savais pas. Mais alors comment Rose ou Violette est entrée chez moi ?
Un petit rire enfantin nous parvint aux oreilles. Je regardais vers la sortit, Rose fit son entré et elle se mit à miauler. Puis elle imita le chat en se lavant à coup de langue.
_Mike. Se prénom te dit-il quelque chose ? Feignit Rose.
_C’était toi le chat ! M’exclamais-je.
Elle miaula de nouveau.
_Mais c’était un mâle, intervint Rubis.
_Le sort d’illusion sorcière ! Cracha la vampire.
_Va te faire voir sangsue ! Siffla Rubis.
Je ne l’avais jamais vu comme sa. Son visage reflétait un immense self-control ; ses yeux étaient impénétrables et froids tandis que son sourire ne présageait rien de bon. Rose s’approcha doucement d’elle, tel la prédatrice qu’elle était, et avait un sourire assassin sur les lèvres. Ses yeux gris reflétaient de la folie. Oui c’était ça, Rose était devenu folle ; c’était pour sa que Violette veillait sur elle. C’était Violette le chef.
_Tu est puissante sorcière, mais tu n’es pas assez vieille pour nous surpasser. Nous avons des siècles de plus que toi je te rappelle et tu ne vivras pas assez longtemps pour atteindre l’âge qu’avait Adélaïde.
_Comment connaissez vous le nom de mon arrière grand-mère ?!
_C’est nous qui avons mit fin à sa misérable vie.
Je vis une étincelle passer dans ses yeux mais elle s’éteignit aussi vite qu’elle était apparut. A la place, un sourire naquit sur ses lèvres :
_Adélaïde n’était qu’une vieille folle, murmura t-elle.
_Nous sommes d’accord là-dessus.
Puis elle se recula et se tourna vers Andrew. Elle s’approcha de lui et lui murmura quelque chose à l’oreille avant de planter ses crocs dans le cou du vampire. Un frisson le parcourus. Des gémissements de douleur se répercutèrent contre les parois. Andrew n’allait pas tenir longtemps comme ça. Je sentais que Damon était tendu comme jamais.
_Bats les pattes ! Hurla t-il.
Rose lâcha Andrew et se tourna vers Damon, le sourire aux lèvres et du sang aux coins de la bouche. La tête du vampire pendait mollement contre son torse et je devinais les battements de son cœur, faible et lent.

J'espère que ce chapitre vous plaira, je me suis bien amusée à l'écrire Very Happy

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_Pourquoi m’empêches tu de m’abreuver Damon ? Je l’ai bien fait il y a quelques centaines d’années, demanda Rose.
_Avant il était consentant et il regorgeait de vie ! Regarde un peu dans quel état tu l’as mis ! Toi qui disais l’aimer !
_Ne me donne pas de leçons ! Tu as toujours aimé ma sœur et tu ne lui as jamais avoué !
_Je déteste mon frère, mais je ne le laisserais pas mourir entre les mains de quelqu’un d’autre que moi !
_Damon ! M’exclamais-je.
Il tourna la tête vers moi.
"Tu ne me connais pas Ashley. Je t’ai pourtant dis que j’étais arrogant et mauvais et tu l’a toi-même pensée dans la forêt. Alors ne joue pas les choquée !"
J’étais blessée par ces paroles –enfin pensés. Je serra la mâchoire et détourna le regard. J’avais eu raison dès le début. Par sa faute, j’allais mourir ici et j’avais entraîné ma meilleure amie dans l’histoire !
"Damon ?"
"Oui ?"
_Je te déteste, sifflais-je.
_Nos chemins n’aurait jamais dû se croiser !
_Tout a fait d’accord ! Tu aurais dû me laisser crever quand tu en avais l’occasion !
_Effectivement j’aurais dû !
_Trop tard ! Pas de bol, hein ?! Bah rassures toi alors parce que à mon avis tu ne va pas tardé à voir mon corps sans vie pauvre type !
On se fusillait du regard. Le temps des révélations était enfin arrivé.
_Qu’est-ce que tu t’imaginais franchement ? Nous deux, nous ne sommes pas de la même espèce, je suis supérieur à toi alors ne viens pleurnicher ! Tu n’es qu’une petite inconsciente ! Aimer un vampire, pis quoi encore ! Cracha Damon.
_T’es mal placé pour me faire la leçons mon pote !
A ce moment, Violette fit son entrer et frappa dans ses mains.
_Voyons, calmez vous ! dit-elle.
Je détourna le regard de Damon et fixa la nouvelle venue. On aurait dit que je me regardais dans un miroir, sauf que nous ne portions pas les mêmes vêtements et pas la même position.
_Rose, arrête donc de maltraiter cet invité. Tu as tout les autres, ne le monopolise pas.
Celle-ci se recula de sa victime et s’approcha de sa sœur. Violette passa devant Rubis et glissa un doigt le long de son cou. Rubis ne frissonna pas, en faite elle ne bougea même pas. Un sourire se dessina sur les lèvres de Violette et elle s’éloigna pour venir me voir. Elle passa un doigt le long de mon cou et je me retins de frissonner, en vain. La vampire rit doucement et alla voir Damon. Elle passa elle aussi un doigt le long de sa gorge :
_Tu m’as manqué toutes ces années Damon.
Il ne répondit pas.
_Tu as toujours choisis le camp des gagnants, tu as une capacité de survit surprenante. Tu sais choisir ton camp quand il le faut, alors rejoins nous. Tu sera mon prince des Ténèbres, susurra t-elle.
_Violette ?
_Oui ?
Un sourire naquit sur ses lèvres et je sus qu’il allait les rejoindre.
_Jamais.
Bon ok, je m’étais trompée, il allait mourir comme nous tous.
_Tu va le me payer, siffla t-elle.
Violette leva la main, dans celle-ci apparut une dague et elle se mit à lacérer le corps de Damon.
_Damon ! Hurlais-je. Non ! Violette je t’en supplies, arrête !
La vampire s’arrêta en plein geste et fit disparaître la dague. Elle se tourna vers moi :
_Ecoutes Ashley, vu que nous faisons partit de la même famille j’ai beaucoup de sympathie pour toi. Je t’ai beaucoup observée ces derniers temps, tu es d’un tempérament remarquablement… impulsif. Chose que j’admire, surtout chez une femme.
Elle s’approcha de moi et glissa sa main sous mon haut. Elle en sortit mon pendentif et l’étala.
_Charmant pendentif.
Elle en sortit un aussi de son haut. Exactement le même que le mien.
_Mais pas unique.
Je jeta un coup d’œil à Rose, elle était assise et entoura ses genoux de ses bras pour se balancer d’avant en arrière. Violette suivit mon regard :
_Oui, elle a perdu la tête il y a quelques dizaines d’années, personne ne sait pourquoi.
Puis elle revint sur moi et se pencha pour murmurer à mon oreille :
_Je t’apprécie beaucoup Ashley, c’est pourquoi je vais te faire une fleur. On ne touchera pas la personne que tu choisiras. Alors, qui sera l’heureux élu ? La sorcière, Andrew ou Damon ?
_Non Violette. Si tu m’apprécies autant que tu le dis, ne me force pas à choisir.
_Bon bah tans pis alors.
Elle tourna les talons et s’approcha de Rubis qui la regarda sans bouger. Violette posa sa main sur la joue de mon amie et, d’un coup sec, lui griffa le visage de par en par. Du sang s’écoulait des plaies et Violette en récupéra du bout du doigt et le porta à sa bouche puis elle la complimenta sur le goût de son sang. Je regarda Andrew, il s’était évanouit ; je le comprenait dans un sens. Puis je regardai Damon, il avait le visage et les yeux impénétrables. Je serra les dents et reporta mon attention sur Rubis. Violette continuait de la griffer là où elle le pouvait. Le visage, les bras et les jambes de la sorcière étaient pleins de sang. Je sentais les larmes me monter aux yeux, c’était de ma faute. Je l’avais entraîné dans cette histoire de famille, jamais elle n’aurait dû se trouver là, jamais. Quand Violette en a eu marre de s’attaquer à mon amie, elle se tourna vers Andrew et vit qu’il s’était évanouit.
_Pas fortiche celui là, commenta t-elle, mais en même temps il est là depuis un mois. Beaucoup on périt pendant un mois, je pense que c’est le plus résistant même si je sais qu’il peut faire mieux.
Elle se tourna vers Damon. Son haut était couvert de sang et j’eu un pincement au cœur. Sa le regardait cette histoire et c’était à cause de lui si nous nous retrouvions tous ici. Mais même si je le détestais, je ne pouvais nier mes sentiments à son égard. Même s’il me répugnait, je ne pouvais pas ne pas l’admirer. Violette s’approcha de lui et lui griffa lentement la joue. Damon retint une grimace.
_Violette arrête ! Hurla Rubis.
Je me tournai vers elle, son visage était toujours fermé, mais j’y lisais de la détermination à tout épreuves. Violette, intriguée, laissa Damon et s’approcha de mon amie :
_Tu préfère que ce soit toi peut être ?
_Laisse Damon tranquille.
Violette eu un sourire amusé et elle s’approcha de moi pour déposer sa main sur ma joue.
_Ok, je le laisse tranquille.
Et, d’un mouvement brusque, elle me griffa la visage. J’eu mal et tira une grimace. Je n’avais pas l’habitude de me faire maltraiter. Je vis, dans les prunelles de Rubis, une lueur de colère passer.
_Tu n’as pas honte ? T’attaquer à ta propre famille.
_On apprend à oublier la honte.
Comme pour accentuer ses paroles, elle fit apparaître la dague dans sa main et m’entailla doucement le bras. Du sang s’écoulait de la plaie et je retins un hurlement. Ma parente enleva la dague de mon bras et entreprit de me refaire une autre entaille sur mon ventre. Je sentais la douleur et, bizarrement, sa piquait. Puis, elle plongea un doigt dans ma blessure et le porta à sa bouche. Je déglutis et plongea mes yeux dans son regard d’acier. Il avait des lueur rouge à l’intérieur. Soudain, les paroles de Rubis me revinrent en mémoire : « Deux personnes des Ténèbres veulent se venger de trois personnes ». Pourquoi trois ?
_De qui voulez vous vous vengez ? Demandais-je entre mes dents.
Ma question l’interpella. Une lueur surprise passa dans son regard :
_Comment sais tu que nous voulons nous vengez ?
_Je le sais, c’est tout.
Un sourire mauvais naquit sur ses lèvres :
_Nous voulons nous venger des frères Connor parce qu’ils se sont donnés la mort et de toi. Toi, parce que tu m’a piquée Damon ! Lui, qui voulait juste en faire baver à son frère, est tombé sous ton charme ! Pourquoi ?! S’écria t-elle.
Je lui lança un regard interloqué :
_N’importe quoi ! Il ne m’aime pas, c’est toi qu’il aime !
Je me tourna vers Damon qui lui aussi avait un visage perplexe.
_Dis lui ! Ordonnais-je.
_Bien sur que non, je ne ressens rien pour Ashley mis à part de la haine. C’est toi que j’aime, je n’ai jamais pu te l’avouer.
Violette s’approcha de Damon et se pencha vers lui puis frôla ses lèvres des siennes.
_Alors pourquoi ne pas nous rejoindre ?
_C’est à cause de mon alter ego.
_Tu es sur que tu ne ressens rien pour Ashley ?
_Sur et certain.
_Alors sa ne te ferra rien si je l’abat devant tes yeux, minauda t-elle.

Quoi !
_Bien sur que non, susurra t-il.
Manquait plus que sa pour que mon moral retombe à zéro. Je sentis Rubis se mettre dans une colère monstre à ma gauche. Je tourna la tête et essayais de la calmer d’un regard. Ce qui ne marcha pas totalement, mais elle comprit que maintenant on ne rigolait plus, qu’il fallait prendre sur soi et ne pas faire l’imbécile. Violette s’approcha de moi et me détacha, je tomba à quatre pattes et me rendis compte que mes épaules, mes poignets et mes chevilles me faisait affreusement mal. Violette m’attrapa par les cheveux et me força à me relever ; ce que je fis. A non, quelque chose nous différenciait : Violette était plus grande que moi. Elle avait un sourire mauvais sur les lèvres.
_Je ne vais pas t’achever comme ça, bats toi.
Je me massa les poignets. Dans sa phrase, il y avait un petit sous-entendu que je n’arriva pas à discerner.
_Si tu crois que je sais me battre, tu te trompes.
_Tu n’as pas le choix de toute façons.
Elle se mit à me frapper dans le ventre. J’eu le souffle coupé, je me le tint et tomba à genoux, cherchant par tout les moyens de récupérer mon souffle. La vampire m’attrapa la mâchoire et me força à la regarder. Puis elle me mit une gifle qui me redonna mon souffle mais me fit tomber à terre. Puis elle me donna des coups dans les côtes, la tête et les jambes. J’entendais mon cœur battre dans ma poitrine fortement, de plus en plus fort. Je commençais à voir trouble et du sang se répandait partout autour de moi. Violette se tenait debout, juste devant mes yeux et m’attrapa les cheveux en les enroulant autour de son poignet puis elle tira dessus, laissant ma gorge bien en vue et dégager. Elle jeta un regard à Damon et descendit dangereusement ses crocs vers mon cou blanc. Je déglutis et elle planta ses crocs dans une veine puis je sentis le sang quitter mon corps. Ma vue se brouilla et j’eu soudain froids. Comme la fois où Andrew avait bu mon sang ; je me retrouvais en Alaska en Bikini. Je frissonna et lâcha des gémissement de douleur qui se répercutèrent contre les parois du souterrain. Je sentais ma vie s’échapper par toute mes blessures, la dernière chose que je vis ce fus les yeux de Damon, ils brillaient comme s’il pleurait.
"Désoler, Ashley. Je ne voulais pas que ça se termine comme sa."
"Je ne t’en veux pas. Après tout, tu as juste un instinct de conservation. Sauve ta peau, et celle de ton frère si tu peux."
"Tu oublies Rubis."
"Oh, elle saura s’occuper d’elle toute seule, je la connais. Regarde au fond d’elle et tu saura de quoi elle est capable... J’ai quelque chose à te dire."
"Je t’écoute."
_Je t’aime, soufflais-je.
Je ferma les paupières. J’entendais les battements de mon cœurs : lent et faible. Une larme, une seule, stria ma joue de son sillon salé et alla tomber sur mon haut, laissant une auréole sur mon t-shirt. Mon cœur cessa à ce moment de battre. Quelque chose me brûla le torse, comme si on m’avait posé une barre de fer chauffée à blanc sur ma peau nue. J’hurlais, mais je n’entendais aucun bruit. C’est ça la mort franchement ?! Puis j’ouvris les yeux. Ma vue avait quelque chose d’étrange, elle était plus basse et plus affinée et mon odorat et mon ouïe étaient plus fins.
Je vis Violette qui me regardait, stupéfaite. Je sentais la colère monter en moi, cette vampire avait voulue ma mort. Je poussa un grognement animal. Animal ? Je jeta un coup d’œil à Damon et à Rubis qui semblaient tout deux surpris. Rubis me regarda, ferma les yeux et ses lèvres bougeaient sans qu’aucun son n’en sortit. Puis, je vis ce qu’elle voyait.
« Une louve blanche, Damon, Andrew, Violette, Rose et Rubis se trouvaient dans le souterrain. Rubis, Damon et Violette fixaient la louve, Andrew était toujours dans les pommes et Rose regardait l’animal avec admiration. Mais où est-ce que j’étais moi… Non ce n’est pas vrai. C’était moi la louve. »
Hey ! Mais c’est super ça ! Mais pourquoi en loup ? A oui c’est vrai mon pendentif, dessus il y avait un loup et mes initiales. J’étais destinée à devenir ce prédateur. Je découvris mes crocs et dressa les poils de mon dos avant de pousser un grognement menaçant. Je contrôlais mon nouveau corps comme si j’avais passée toute ma vie à l’intérieur. Violette attrapa son collier et embrassa son pendentif. A ce moment, elle tourna sur elle-même et se matérialisa en tigresse marron tigré de gris. Il se mit en position d’attaque et retroussa les babines pour laisser apercevoir une rangé de crocs acérés.
"Je vois que tu as trouvé comment te transformer."
"Oh que oui Violette."
"Une de nous deux n’en sortira pas vivante Ashley."
"Je suis bien d’accord."
La tigresse attaqua la première, je fus plus rapide et esquivât son attaque pour lui donner un coup de griffe à la patte. Un peu de sang vint maculer son pelage marron. Elle se retourna et essaya de m’atteindre à la gorge, nous tombions toute les deux à terre dans des rugissements de colère et nous nous mîmes à rouler sur nous même. Je finis par arriver sur le dos, Violette se tenait au dessus de moi et alla me mordre à la jugulaire quand je lui donna un violent coup de patte. Elle poussa un autre rugissement et fondit de nouveau sur moi, je réussis à me relever et me mis en position de défense, face à elle. Je découvrais de nouveau des crocs aussi acéré que des pointes de couteau et un grognement puissant sortit de ma gorge pour aller se répercuter contre les murs. Nous nous tournions autour, cherchant la moindre faille dans notre défense. Mes poils était dressé sur mon dos et mes babines retroussées, ma queue avait doublé de volume et mes oreilles étaient couchées sur ma tête. Damon, Rubis et Rose assistaient à la scène, impuissants. Soudain, le tigre fondit sur moi et me poussa violement. Je vola et atterrie sur le flanc gauche, aux pieds de Damon. J’essayais de me relever en vain ; Violette m’avait trop bu de sang et le combat m’avait vider, même si ce n’était rien. La tigresse approchait de moi doucement, comme pour mieux savourer ce moment de victoire.
"Se battre. Résister. Vaincre."
"Ce n’est pas la peine Damon, je suis fini."
"Ne dis pas ça, tu va vaincre. Tu es notre dernière chance".
"Si je serais toi, je ne miserais pas trop sur le cheval à bout de force."
"Ashley, bats toi. Si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi, je t’en prie."
"Tu est d’un égoïsme Damon ! Tu ne pense qu’à toi ! Tu as raison, jamais nos chemins n’auraient du se croiser."
"J’ai mentis tout à l’heure. Comme tu l’a toi-même dit, j’ai un instinct de conservation étonnant. Je n’aime pas Violette, elle a trop changée, tellement que je le reconnais même plus. Je ne te déteste pas, j’ai changé moi aussi depuis que je te connais."
"Quoi ?"
"Je ne suis plus aussi irritant, plus aussi rancunier, je ne suis plus de tout le même, tu as réussis à me changer, alors tu réussira à vaincre."
"Mais il est trop tard."
"Il n’est jamais trop tard."
"Bien sur que si ! Arrête de te faire des illusions ! C’est la fin !"
_Ashley ! Ashley ! Relève toi ! S’étrangla Rubis.

Je leva doucement la tête et plongea mon regard dans le sien. La tigresse posa sa puissante patte sur mon torse et appuya de tout son poids, je poussai un jappement de douleur. Soudain, un feulement puissant retentit. Violette tourna la tête vers la source du bruit et fut propulser à terre par un puma noir. L’animal la maintenant à distance à coup de griffe et de crocs. Quand la tigresse fut assez éloignée, le puma se tourna vers moi.
"Ashley ?"
"Maman ?"
"Oui. Allez lèves toi, nous allons mettre Violette hors d’état de nuire."
"Tu la connais ?"
"Toute la famille Evans la connaît mais on en reparlera plus tard, mets toi debout !"
Avec l’aide de ma mère, je me mis debout –enfin à quatre pattes- et regarda Violette. Celle-ci lança un appel à l’aide à sa sœur, mais Rose avait disparut. Où était-elle partit ? Le feulement de ma mère me fit sortir de mes pensés. Je leva la tête et hurla, un vrai hurlement de loup. Puis je me mis en position d’attaque, comme la puma, et je sauta sur le tigre qui m’envoya valdinguer contre la paroi de la roche. Je sentis un liquide chaud s’écouler sur mon front et mon museau. Je me releva et sauta dans le dos du tigre, ma mère l’attaquait de front. Je la mordis à la patte arrière, il poussa un rugissement de douleur. Le tigre m’envoya un coup de patte, se débarrassa de ma mère d’un mouvement de la tête et partit en courant –enfin, en boitillant. J’allais la poursuivre quand ma mère se mit en travers de mon chemin :
"Elle est à toi Ashley, mais avant tes amis on besoins d’aide. Le vampire au fond est dans un état critique et les autres ont besoin de soins."
"Tu as raison."
Je me ramassa sur moi-même et redevins humaine. Je courus vers l’autel, attrapa la dague et alla voir Rubis. Je coupai ses liens et elle la soutint après avoir lancée la dague à ma mère qui alla couper ceux de Damon. J’assis Rubis, attrapa la dague et courus jusqu’à Andrew. Je tranche ses liens et l’assis à terre, le soutenant.
_Qui peux marcher ? demanda ma mère.
_Moi, dit Rubis.
_Je crois que je peux aussi, intervint Damon.
Il s’aida du mur pour se relever tout en pressant sa blessure au torse pour éviter que le sang ne se répande encore. Il fit un pas lentement, puis un autre et encore un autre. Je poussa un soupire et le soutins.
_Installe le sur mon dos, m’ordonna ma mère en désignant Andrew.
Puis elle se transforma en puma. Je laissa Damon aux soins de Rubis et plaça Andrew sur le dos de ma mère, il était trop amoché pour marcher.
_Sa va aller ? Demandais-je à Rubis.
_Je n’ai eu que des griffure, mais Damon à des blessures profondes et mortelles s’il perd trop de sang.
Je soupira et me transforma en louve, la sorcière plaça le vampire sur mon dos.
"Accroche toi."
"Pas la peine de me le dire."
Je jeta un coup d’œil à Rubis et la pria, par le biais de Damon, de nous attendre chez Damon, c’était assez reculé de la ville pour que personne ne nous remarque. Elle hocha la tête et disparut. Je regardai ma mère et elle hocha la tête. Puis, elle se mit à courir et s’enfonça dans la deuxième sortit, qui était toujours entouré par les ténèbres. Je la suivis et on déboucha dans un champ. Je regarda derrière moi, la sortit était semblables à un terrier de lapins. Nous nous mîmes à courir à travers champs, moi en tête. Nous arrivions devant chez Damon, Rubis nous ouvrit la porte et nous invita à entrer. On posa les deux vampires sur les canapés et on entreprit de soigner leurs blessures.

Les deux vampires s’endormirent. Je veillais sur les deux, leurs apportant un peu de réconfort. Ma mère s’assit à mon coter et me prit dans ses bras avant de les regarder, comme moi.
_Tu tiens à eux, n’est-ce pas ?
_Oui.
_Je m’en doutais. Je suppose que tu veux des explications en faite ?
_J’aimerais bien, en effet.
_La famille Evans n’est pas comme toute les familles. Même mariée, les femmes gardent leur nom de jeune fille. A leur naissance, elles reçoivent chacune un collier identique, seulement en apparence. Car si on les regarde au clair d’une croissant de lune, on peut voir nos initiales ainsi qu’un animal. Toute les filles n’ont pas la chance de savoir qu’elles ont ce pouvoir, car il ne se déclanche que quand nous ressentons de l’extrêmes détresse. Moi, je ne connais mon pouvoir que depuis la mort de ton père, j’étais tellement en détresse que le collier c’est mit en marche. Maintenant je peux me transformer à ma guise, à condition que j’aie le collier sur moi. Seuls les plus puissants arrive à se métamorphoser sans le pendentif. Cette partit de nous que nous avons découvert nous aide à affronter la réalité, même si la détresse est toujours là mais beaucoup moins étouffante. Elle nous fait découvrir la vie sous un autre angle, c’est à la fois un cadeau et un fardeau. Parce qu’il faut savoir contrôler ses métamorphoses, tu ne va pas te transformer en animal au milieu d’un tas de gens ! En plus de ça, tu acquis pleins d’aptitude. Tu peux voir les auras des gens, tes aptitudes physique s’améliores et, bien sûr, tu arrive à discerner de qui est surnaturel de qui ne l’es pas. Par exemple, Rubis est une jeune sorcière et les deux jeunes hommes sont des vampires.
_Je comprend mieux. Mais tu as oubliée de me dire ce que tu sais sur Violette et Rose.
Elle soupira, d’un soupire agacé et déçut.
_Violette et Rose sont nées le 18 Avril 1494, à minuit exactement ; comme toi tu es née le 18 Avril 1994 à la même heure. Toute les Evans née à minuit sont les élues.
_Qu’est-ce qu’une élue ?
_J’y viens, sois patiente. Quand une Evans découvre sa transformation et qu’elle embrasse un garçons qu’elle ou qu’il n’aime pas de tout son cœur, celle-ci se transforme devant ses yeux. Après, soit il accepte que des choses surnaturel existe, soi il faut le tuer. Je t’avais prévenue que c’est un fardeau ; bref. Quand une Evans Elue, c'est à dire née à minuit, embrassera quelqu’un et qu’elle ne se transforme pas devant lui, à la prochaine demi-lune elle sera obligée de choisir entre les Ténèbres et la Lumière, on dit qu’elle à été Entendu. Une fois qu’elle aura choisit, il lui sera impossible de faire marche arrière. Moi, je n’ai jamais été Entendu, car le seul que j’aimais vraiment est ton père et je n’ai découvert ma transformation qu’une fois qu’il était mort sans oublier que je ne suis pas une Elue. Quelle ironie.
_C’est pour ça que tu ne veux pas aller plus loin avec Maxime.
_Oui, mais tu va me laisser terminer oui ? Bon, reprenons. Les jumelles sont tombées toute deux dans les bras de deux vampires, ceux-ci ne ressentant rien pour les humaines. Elles venaient tout juste de découvrir leur transformation, donc elles étaient toute deux consciente qu’ils étaient des vampires, et ils se sont embrassés. Les deux Evans se sont transformée devant eux, les vampires n’ont pas paniqués donc les deux sœurs se sont retransformées en humaine. Les deux hommes leurs on bu du sang et ils leur on fait boire le leur puis, ils les ont tuée. Ils c’étaient dit qu’avoir des vampires possédant ce pouvoir serait très utiles. Les deux jumelles ont ressuscitée, en tans que vampire, les seules de la familles d’ailleurs, et ont massacrer leurs créateur, elles leurs en voulait trop pour les avoirs damnées. Puis, elles sont retourner chez elles comme ci de rien n’était, résistant à l’envie de tuer quelqu’un de leur familles, elles ont décider de ce nourrir dans le village. Puis leur père à envoyé Rose chez les Connor. Rose est tombée amoureuse d’Andrew, quand ils se sont embrassés, elle a su qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Puis leur père à décider que Violette rejoindrait sa sœur jumelle. Violette est tombée amoureuse de Damon, eux aussi se sont embrassés et rien ne c’est passé. Les deux sœurs allaient être Entendu. Puis elles ont partagées leur sang avec ceux des Connor. Malheureusement pour elles, le même soir c’était la demi-lune et elles furent Entendu. Vu qu’elles étaient de la race des Ténèbres, elles n’ont pas eu le choix et son partit dans la nuit.
Je ne dis rien, essayant d’analyser et de comprendre tout ce que venait de m’avouer ma mère.
_Ce qui veux dire qu’il l’aimait ?
_Oui, mais tu sais, vu que Violette à choisis la vois des Ténèbres, elle à changé de comportement, de sentiments. A mon avis elle n’aime plus Damon, mais elle est jalouse et veux le conquérir.
_Pourtant il m’a dit qu’il ne c’étaient jamais embrassé avec Violette.
_Il t’a menti Ashley, il n’y a pas d’autre explication. Je tiens tout sa de ta grand-mère qui l’avait elle-même apprit par sa mère et ainsi de suite.
_Mais, si les jumelles se sont transformée en vampire, comment la famille Evans a-t-elle pu continuer pendant des générations ?
_Leur mère avait une sœur elle aussi, m’expliqua t-elle.
_Je comprend mieux, donc s’il venait à m’arriver quelque chose, les Evans s’éteindrent ?
_Effectivement, répondit-elle en m’embrassant le front.
Mes paupières se fermèrent doucement et je finis par m’endormir.
Quand j’ouvris de nouveau les yeux, la première chose qui me revint en mémoire, ce fut le tigre marron. Je me relevai en sursaut, sur mes gardes. J’étais chez Damon, Andrew dormait toujours, il devait se remettre de ses blessures. Ma mère et Rubis n’étaient plus là, une main se posa sur mon épaule. Dans un geste brusque, je me retourna et allais frapper quand je remarquai que c’était Damon. Je me sentis bête, nous n’étions plus dans les souterrains mais chez lui, en sécurité vu que personne n’avait invité les jumelles à entrer. Le vampire me fit un sourire en coin, celui qui me faisait fondre comme de la glace au soleil. Puis je repris mes esprits, il me devait des explications. Je portai un doigt accusateur dans sa direction :
_Tu m’as menti ! M’exclamais-je.
Je sentais la colère monter en moi, de plus en plus. Ce type pour qui je n’avais pratiquement aucun secret venait de me mentir ! Il y a quelques semaines, je me serrais damnée pour lui ! Je pense que notre petit enlèvement avait finalement remit les points sur les « i ».
_Comment ça menti ?
_Arrête de jouer les imbéciles ! Je sais très bien que tu nous as écouté hier soir !
_Je ne peux point mentir sur un truc que je pas dis.
Je fulminait maintenant… mais attendez. Il a raison. Il ne m’avait jamais affirmé qu’il l’ait embrassé !
_Ouais ben… euh… que ça te serve de leçons !
C’était quoi le rapport ? Je tourna les talons et entra dans la cuisine. J’attrapa une pomme et croqua rageusement dedans, une fois finis je jeta le trônions à la poubelle et alla voir Damon, j’avais une autre question à lui poser.
_L’aurais tu laissé me tuer ? Murmurais-je dans son dos.
Je le sentis se raidir puis il se tourna vers moi :
_Non, susurra t-il. Et toi ? Si on aurait échangé les places ?
_Non ! Bien sûr que non. Même si on c’est dit nos quatre vérités, tu ne mérite pas de mourir.
Des petites perles salées naquirent aux coins de mes yeux et se déposèrent le long de mes cils bruns avant de tomber le long de mes joues. Damon s’approcha de moi et me prit dans ses bras, essayant de me réconforter.